ETES VOUS UN PRO DE LA PROTEINE ?
L'article que
vous allez découvrir maintenant, vous ne pourrez pas venir nous dire que vous
l'avez déjà lu cent fois. En effet, nous allons vous parler de protéine !
Non, ne levez pas les yeux au ciel, car la lecture de ce dossier va vous
apprendre des choses ! "Impossible, tout a déjà été écrit sur la protéine",
êtes-vous en train de vous dire, pas vrai ? Pourtant, ce n'est pas tout à fait
exact, et pour une bonne raison : chaque jour, les scientifiques
travaillent, enrichissent leurs connaissances et donnent de nouveaux éclairages.
Votre réaction est cependant parfaitement compréhensible. Après tout, depuis
le début des années 90, il semble ne plus y avoir la moindre discussion quant
à la supériorité de la protéine de lactosérum, également connue sous le
nom de "whey". Il est établi qu'elle constitue la plus efficace et la
plus anabolique (c'est à dire favorable au développement musculaire) de toutes
les protéines connues et étudiées. Mais il ne faut pas oublier que le savoir
évolue, et nous devons rester suffisamment vigilants et ouverts au changement
pour pouvoir en tirer profit. A ce titre, revenons par exemple au milieu des années
60 : à l'époque, les scientifiques affirmaient à l'unanimité depuis plus de
15 ans que le blanc d'œuf était la source de protéine la plus complète et la
mieux adaptée pour les sportifs.
S'ils avaient
simplement accepté ce constat, sans poursuivre leurs travaux, nous en serions
encore à boire un grand verre de blanc d'œuf le matin, comme Rocky Balboa, et
ne bénéficierions pas de tous les bienfaits de la protéine de lactosérum.
Quoi qu'il en soit, s'il y a un seul message à retenir en l'état actuel de la
science, c'est que la whey est la meilleure de toutes... tant que rien de mieux
n'aura été découvert !
Heureusement, on peut aujourd'hui considérer comme acquis le fait que chaque
occasion nutritionnelle doit comporter une quantité adéquate de protéine pour
que l'organisme ne manque pas des "blocs de construction"
indispensables au développement musculaire.
Les athlètes
savent également que plus la qualité de la protéine est élevée, plus
l'assimilation des acides aminés par l'organisme est facilitée, et meilleures
sont les chances de répondre aux exigences de ce dernier. La protéine est
effectivement le deuxième composant du corps humain après l'eau : les sportifs
en général, et les bodybuilders en particulier, ont par conséquent absolument
besoin d'un apport protidique adapté à leur pratique physique.
Mais ce qui ressort des études les plus récentes, c'est qu'il est sans doute
intéressant de redécouvrir certaines sources protéiques dotées de caractéristiques
spécifiques : la protéine n'est pas uniquement un moyen d'apporter à votre
corps la matière première essentielle (les acides aminés) au processus de
construction cellulaire, elle peut aussi jouer d'autres rôles spécifiques, que
l'on n'imaginait même pas voilà seulement 5 ou 10 ans. A ce moment là, on
supposait que seul le profil en acides aminés différenciait les diverses protéines.
En réalité, il existe d'autres spécificités, qui méritent d'être connues !
Protéine
de lactosérum : à tout seigneur, tout honneur !
La protéine de lactosérum est l'une des deux principales sources de protéine
du lait (l'autre étant la caséine). Son histoire incite à l'humilité, et,
bien que ce ne soit pas forcément une découverte pour vous, il est important
de se rappeler comment ce nutriment fabuleux est arrivé jusqu'à nous. Alors
que le savoir populaire faisait du petit-lait (whey en anglais) un remède
miracle pour de nombreuses affections, il avait été graduellement oublié.
Considéré comme un déchet issu de la fabrication du fromage, il était tout
simplement jeté, ou servait à nourrir le bétail. Puis, craignant les conséquences
écologiques du rejet d'importantes quantités de petit-lait dans les cours
d'eau notamment, les autorités ont contraint les producteurs de fromage à le
retraiter : il fallait lui trouver des débouchés. A l'époque, personne
n'imaginait la suite de l'histoire... Il a fallu qu'un scientifique ait l'idée
d'analyser ce produit, pour découvrir qu'il était un mélange de protéine, de
lactose et de graisse. En isolant la protéine du petit-lait, il s'est alors
aperçu que non seulement la poudre obtenue était particulièrement soluble et
digeste, mais surtout qu'il s'agissait d'une source d'acides aminés de qualité
extraordinaire, bien supérieure au standard de l'époque, le blanc d'œuf.
Restait à trouver un moyen de séparer la protéine de lactosérum des autres
composés (lactose, cholestérol...). Au fil des ans, les techniques de
filtration se sont affinées. Les premiers procédés mis au point sont encore
largement exploités aujourd'hui, car ils permettent la fabrication de protéine
à très faible coût (et vous les retrouvez donc dans les réseaux de grande
distribution, qui recherchent avant tout un prix "plancher", ou chez
de petits fabricants, qui ont pour objectif prioritaire de gagner de l'argent
vite). Le principe est le suivant : soumettre le petit-lait à des températures
très élevées afin d'éliminer les fluides, puis employer des acides pour
filtrer les éléments restants. Autant vous dire que ces méthodes, particulièrement
brutales, altèrent sensiblement les propriétés de la protéine, et anéantissent
sa qualité : les chaînes d'acides aminés sont dégradées, ce qui se traduit
directement par une assimilation réduite, et une action moindre en faveur du développement
musculaire ! Au fur et à mesure, d'autres technologies permettant d'extraire la
protéine du petit-lait tout en préservant l'intégralité de ses propriétés
ont émergé : la micro-filtration (qui, comme son nom l'indique, consiste à
utiliser des filtres microscopiques), et les échanges d'ions (les différents
composés sont séparés en fonction de leur masse moléculaire).
Il s'agit, vous
le voyez, de procédés de fabrication de pointe, grâce auxquels on obtient une
protéine de lactosérum de très haute qualité, non dénaturée, sans lactose,
sans graisse, ni cholestérol.
Naturellement, seules les plus grandes marques exploitent de telles techniques
qui génèrent un surcoût considérable. C'est le prix de la qualité et
de l'efficacité : il s'agit du seul moyen d'obtenir une rétention maximale
dans les cellules musculaires. Il est par conséquent essentiel de lire attentivement
les étiquettes avant de choisir votre protéine : les formulations qui
n'emploient pas au moins l'une de ces deux technologies sont forcément de
qualité inférieure. La meilleure garantie : une marque sérieuse, en
laquelle vous pouvez avoir confiance !
Les forces
de la protéine de lactosérum
- La recherche a permis d'établir que la consommation d'un isolat de protéine
de lactosérum permet d'élever le taux de glutathione dans les tissus. Cet
agent, synthétisé à partir d'acides aminés, stimule le fonctionnement du
système immunitaire. Ainsi, la protéine de lactosérum est la source
protidique qui contribue le plus au renforcement de l'immunité.
- La whey est, parmi toutes les protéines disponibles, celle qui présente la
plus forte concentration en BCAAs (de 23 à 25 %), les trois acides aminés
branchés (L-Isoleucine, L-Leucine, L-Valine) qui accélèrent la récupération
et favorisent le développement des muscles.
- Les isolats de protéine de lactosérum contiennent des quadripeptides (des
chaînes protéiques courtes, formées de 4 acides aminés), aux propriétés
anti-douleurs. Ces peptides pourraient permettre d'atténuer l'inflammation et
les courbatures musculaires après les séances d'entraînement intenses.
- Plus la valeur biologique d'une protéine est élevée, plus il est facile
pour l'organisme de l'employer efficacement. La whey possède naturellement une
très haute valeur biologique, du fait de son profil en acides aminés, de son
excellente solubilité et de sa très bonne digestibilité.
- Plusieurs études ont démontré que la protéine de lactosérum stimule les mécanismes
naturels de fabrication d'IGF-1, une hormone de la famille de l'insuline, qui
accélère la synthèse protéique (et donc la croissance de la masse maigre).
- Les scientifiques ont mis en évidence diverses propriétés de la whey : elle
participe notamment à la lutte contre les infections (certaines données
laissent même penser qu'elle pourrait agir favorablement contre le cancer : en
effet, au cours d'une étude, des scientifiques ont observé une régression de
la taille des tumeurs cancéreuses chez des malades consommant 30 g de whey par
jour).
- La protéine de lactosérum contribue directement au développement des os.
Elle renforce également la résistance osseuse et accroît la synthèse de
certaines protéines, comme le collagène.
Les faiblesses de la protéine de lactosérum
- La qualité a un prix. Les produits dont le coût est attractif emploient
encore des protéines de lactosérum élaborées à l'aide de technologies dépassées
(filtration à l'acide, traitement à haute température...), qui dénaturent
fortement la qualité finale de la protéine, accroissent le taux de lactose (un
sucre du lait, qu'une part importante de la population ne peut pas digérer, et
qui provoque divers troubles digestifs), de sodium, de graisse et de cholestérol.
Ce type de procédé industriel se traduit également fréquemment par l'élimination
ou la dégradation des composés qui donnent à la whey les atouts que nous
avons indiqués précédemment.
- La protéine de lactosérum cesse rapidement d'agir : sa vitesse
d'assimilation est telle qu'environ 2 heures après avoir été absorbée, elle
n'exerce quasiment plus aucun effet sur la prise de masse maigre.
Si vous optez pour la protéine de lactosérum...
La reine des protéines offre naturellement un choix et une variété extrêmes.
Tous les fabricants offrent (au moins) une formulation à base de whey. Mais
vous savez désormais que toutes les protéines de lactosérum ne se valent pas,
et qu'il faut prendre en compte le type de technologies employé lors de la
fabrication : seuls les procédés exploitant la micro-filtration à froid et/ou
l'échange d'ions vous garantissent une protéine de très haute qualité.
Parmi les
meilleures formulations élaborées à partir de protéine de lactosérum, vous
retrouvez Metaplex
et Muscle
Profile 8.
Metaplex est une formulation d'acides aminés dont le profil est spécifique,
afin d'être directement utilisable par les muscles. Des travaux de recherche récents
ont en effet montré que lorsque l'apport protéique se rapproche de la
composition des fibres, cela évite à l'organisme d'avoir à d'abord
"découper" la protéine, pour réarranger les acides aminés. Dans ce
cas, l'essentiel des acides aminés sont mobilisés pour entretenir le potentiel
des muscles, plutôt que d'être dévié vers d'autres utilisations.
Ainsi, Metaplex est directement disponible pour créer ou renforcer les fibres.
Muscle Profile 8,
pour sa part, intègre un isolat de protéine de lactosérum de la plus haute
qualité, et offre un apport protéique continu, grâce à l'association de deux
formes de protéine parfaitement complémentaires : le Profile Whey Isolate,
dont l'action est efficace durant environ 2 heures, et le Profile
Microencapsulated Whey Isolate, qui permet de conserver un contexte
anabolique pendant plusieurs heures supplémentaires. Ainsi, en prenant 3 doses
de Muscle Profile 8 par jour, vous offrez à votre organisme un flux
ininterrompu d'acides aminés, 24h sur 24. Vous profitez dès lors au maximum
des phases de récupération , ce qui se traduit par un développement
musculaire optimal.
Pour ce qui est des poudres nutritionnelles complètes (PNC), elles constituent
des formulations intégrées parfaitement adaptées aux besoins des athlètes.
Elles associent protéine de qualité et hydrates de carbone complexes (dans un
ratio spécifique) et sont enrichies en vitamines, minéraux et nutriments
essentiels. On trouve naturellement Iron
Works : élaborée autour d'une source protéique de pointe, Aminosorb, qui
présente un profil en acides aminés spécifiquement conçu pour être proche
de celui des muscles, ce qui favorise son emploi pour réparer les fibres abîmées
ou la création de nouvelles, ce qui se traduit par une optimisation du développement
musculaire, cette formulation est renforcée en créatine hyper-micronisée
(complexe Creasorb). Elle bénéficie également de la technologie NOsorb, qui
favorise la libération de NO, pour permettre l'accélération du transport des
nutriments et leur utilisation par les cellules.
Cette formule, référence des PNC, vous offre ainsi une base solide de
nutrition qui vous permet d'enregistrer des gains de poids importants et de
devenir massif, sans prise de graisse.
La gamme First American Nutrition compte également Iron
Max et Iron
Cuts. Tandis que la première est spécifiquement conçue pour répondre aux
exigences spécifiques des ectomorphes et leur assurer une croissance maximale
(protéine et hydrates de carbone, créatine, L-Glutamine, et bons lipides), la
seconde favorise le développement de la masse maigre et l'élimination de la
graisse (protéine et glucides associés à Muscle Razor Max, un complexe
thermogénique et lipolytique puissant).
La
caséine, l'autre protéine du lait
Dans le petit monde des protéines, la caséine représente en quelque sorte le
vieil ami, dévoué mais sans surprises, que l'on ne voit pas pendant longtemps,
mais sur qui l'on pourra s'appuyer en cas de coup dur. Elle fait partie des
meubles en quelque sorte. Rien de neuf ni de bien excitant à son sujet : elle
n'a jamais été le numéro 1, elle n'est pas réapparue de nulle part après
avoir sombré dans l'anonymat comme la whey. Mais elle est fidèle au poste. Si
elle n'est pas la plus extraordinaire de toutes les protéines, elle offre en
tout état de cause une excellente source d'acides aminés. Le fromage blanc est
de la caséine fraîche, non dénaturée, avec un peu de lactose et de calcium.
Le fromage blanc maigre est sans doute, avec l'œuf, la meilleure source de protéine
disponible dans les rayons de votre hypermarché.
Les forces de la caséine
- La caséine est absorbée plus lentement (mais moins complètement) que
d'autres sources protéiques, ce qui lui confère une action "longue durée"
: elle rallonge le temps de transit de la protéine dans les intestins, en
provoquant la formation d'une sorte de "gel". Ainsi, cette dernière
est exposée plus longtemps à la digestion, ce qui permet une meilleure
absorption des acides aminés et des peptides.
- Elle est particulièrement riche en L-Glutamine. Un apport important de cet
acide aminé, notamment sous forme de peptides comme c'est le cas dans la caséine,
permet de protéger la masse musculaire durant une séance d'entraînement
intense. Avec une concentration de l'ordre de 20,5 %, elle se positionne
au-dessus de la protéine de lactosérum, du soja et du blanc d'œuf.
- Avec un ratio de pratiquement 5 pour 1 entre L-Tyrosine et L-Tryptophane, la
caséine peut être considérée comme la plus dynamisante des protéines : elle
est effectivement la plus riche en L-Tyrosine, l'acide aminé considéré comme
le plus énergisant (alors qu'un taux élevé de L-Tryptophane favorise
l'endormissement). Le fait de consommer des quantités importantes de caséine
accroît l'activité des neurotransmetteurs, et vous donne un coup de booster
(ce qui n'est pas le cas avec la protéine de lactosérum, qui présente une même
concentration de ces deux acides aminés).
- Elle est également riche en acides aminés glycogéniques, c'est-à-dire qui
favorisent la production d'énergie à partir du glycogène durant l'effort, ce
qui pourrait permettre de ralentir la dégradation musculaire. Certaines études,
réalisées sur des animaux, ont également montré que les acides aminés
glycogéniques pourraient améliorer l'efficacité nutritionnelle (manger moins,
se développer davantage... cela semble tentant, n'est-ce pas ?).
Les faiblesses de la caséine
- A quantité égale de poudre consommée, la caséine procure nettement moins
d'acides aminés que la protéine de lactosérum.
- La caséine est plus difficile à digérer que la whey et les isolats de protéine
de soja.
- La concentration de la caséine en BCAAs est nettement inférieure à ce que
l'on observe avec la protéine de lactosérum.
Montée en puissance du soja
La protéine de soja n'a jamais trouvé sa place dans les salles de sports (et
ce n'est rien de le dire !). Avez-vous déjà entendu un athlète dire à son
partenaire d'entraînement "Hé, dès qu'on a fini nos dernières séries
pour les cuisses, on va se prendre un bon morceau de tofu ?". Bien sûr que
non, en aucun cas. Pourquoi ? Tout d'abord, il faut bien reconnaître, sincèrement,
que le tofu ressemble assez à ces grosses larves blanches dont certaines
peuplades africaines font leurs délices. Mais, surtout, la protéine de soja
(longtemps disponible essentiellement sous cette fameuse forme de tofu) n'est
jamais parvenue à se créer une image de qualité : pour de nombreuses
personnes, le simple fait qu'il s'agisse d'une protéine d'origine végétale en
faisait une source forcément de qualité moindre. Et reconnaissons le, cela a
longtemps été mérité. Cependant, les choses sont en train de singulièrement
évoluer. Voilà seulement quelques années, les concentrés de protéine de
soja disponibles étaient franchement de qualité médiocre : ils présentaient
un profil en acides aminés sans relief, s'avéraient trop riches en sodium et
en cholestérol et avaient de surcroît un goût très prononcé... et particulièrement
désagréable ! Désormais, on commence à trouver des isolats de très bonne
qualité, sur lesquels certains fabricants (comme PhytoStatine) se basent pour
élaborer des formulations qui emploient des procédés de fabrication de
pointe.
Afin d'évaluer
l'efficacité de ces isolats par rapport aux protéines
"traditionnelles" (lait, oeuf, bœuf), des tests ont été réalisés
à l'aide des méthodes les plus récentes, et notamment celle du PDCAAS (Protein
Digestibility Corrected Amino Acid Score), conçue par l'Organisation Mondiale
de la Santé, et qui mesure la part des acides aminés ingérés réellement mis
à la disposition des cellules.
Les isolats de protéine de soja ont obtenu la note parfaite (en l'occurrence
1), de même que la caséine, la protéine de lactosérum et la protéine de
blanc d'œuf, tandis que le résultat pour le bœuf n'était que de 0,92 (pour
plus d'informations sur les différents tests de qualité des protéines, vous
pouvez consulter également les articles de la rubrique Nutrition).
Les différents
travaux menés dans le domaine permettent d'avancer que les isolats de protéine
de soja offrent une excellente qualité nutritionnelle, et peuvent être employés
comme source protéique exclusive. Mais ce n'est pas tout : ils présentent également
plusieurs caractéristiques tout à fait intéressantes.
Les forces de la protéine de soja
- La concentration des isolats de protéine de soja en BCAAs, en L-Glutamine et
L-Arginine est particulièrement forte. Cela est d'autant plus intéressant que
ces acides aminés forment ce que certains appellent le "quinté
magique", qui favorise la préservation musculaire durant les phases de
restriction calorique et accélère la récupération. Ces 5 acides aminés
constituent ainsi en moyenne 36,2 % des isolats de protéine de soja (et la
L-Glutamine à elle toute seule représente 19,1 % : sur ce critère, la protéine
de soja talonne la caséine !).
- Plusieurs études ont démontré que la consommation de protéine de soja
stimule la fabrication de plusieurs substances capables d'accélérer le métabolisme
(c'est-à-dire le rythme auquel l'organisme "brûle" les calories).
Ainsi, la protéine de soja apparaît particulièrement utile pour toutes les
personnes qui cherchent à éliminer des tissus adipeux.
- Lors d'un travail de recherche, il est apparu que les isolats de protéine de
soja peuvent limiter les pertes d'azote (et donc ralentir ou stopper la fonte
musculaire) et amplifier l'élimination des graisses.
- De nombreuses données mettent en évidence l'action favorable de la protéine
de soja sur la diminution des taux de cholestérol et de triglycérides.
- La protéine de soja est plus digeste que la protéine animale.
Les faiblesses de la protéine de soja
- Il existe un monde de différence entre les isolats de protéine de soja, et
les concentrés. Ces derniers sont considérablement moins intéressants
nutritionnellement parlant : en effet, les procédés de fabrication employés
éliminent (ou dénaturent) notamment les isoflavones qui font une grande partie
de l'intérêt des isolats.
Si vous optez pour un isolat de protéine de
soja...
PhytoStatine est l'une des marques qui offrent des formulations intégrant un
isolat de protéine de soja d'excellente qualité, parfaitement digeste, sans
lactose ni cholestérol et riche en flavones qui contribuent à améliorer la
santé ! PhytoPro
est ainsi conçue pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent bénéficier
d'un apport protidique pur adapté à l'amélioration de la forme et à
l'amincissement. NutriStatine
constitue quant à elle une préparation nutritionnelle hypocalorique associant
la protéine de soja à des glucides complexes, des acides gras essentiels, des
vitamines, des minéraux et des fibres. Elle est l'allié idéal pour mincir
efficacement : elle vous aide à retrouver la ligne tout en préservant votre
tonus.
L'œuf : un drôle de numéro !
Depuis les années 60, la protéine de blanc d'œuf (ou ovalbumine) n'a plus
quitté le groupe fermé des protéines de très haute qualité. Durant quelques
temps, elle s'est même hissée à la première place, avant que la whey ne
s'impose. Pourtant, il faut désormais considérer qu'elle ne fait plus partie
des têtes d'affiches. Elle n'a pas démérité : elle s'est simplement fait
doubler par d'autres sources de protéine dont le potentiel a été découvert
plus récemment. Comme un bon soldat, elle peut encore rendre de grands services
(en étant notamment extrêmement pratique d'emploi), mais elle doit s'incliner
devant ses concurrents. La raison est simple : si elle présente un profil en
acides aminés tout à fait intéressant, elle n'offre en revanche aucun autre
avantage, ce qui l'empêche de rivaliser avec la protéine de lactosérum ou les
isolats de protéine de soja, qui font désormais la différence grâce à leurs
atouts complémentaires.
Les forces de la protéine d'œuf
- La protéine d'œuf présente un profil en acides aminés de très haut
niveau. Il s'agit également de l'aliment "classique" qui offre la
meilleure source de protéine.
Les faiblesses de la protéine d'oeuf
- En dehors de son intérêt en terme de protéine, l'oeuf n'offre pas d'autre
avantage en terme de santé.
- Le coût des oeufs a largement augmenté. S'ils ont pendant longtemps bénéficié
du meilleur rapport qualité/prix dans le domaine de la protéine, ce n'est plus
vrai aujourd'hui.
Sans remettre en question radicalement la domination de la protéine de lactosérum,
force est néanmoins de constater que chaque source de protéine offre des
avantages différents. D'où l'idée de ne pas se contenter d'un type unique de
protéine, mais plutôt d'en associer plusieurs.
Ainsi, il est
tout à fait possible (et assez simple) d'intégrer trois, voire quatre sortes
de protéine dans votre plan de nutrition : en consommant régulièrement du
fromage blanc maigre et des oeufs, vous vous assurez un apport en caséine et en
ovalbumine.
Il suffit alors d'employer une formulation riche en protéine de lactosérum
(Muscle Profile 8, Super Whey Protein, Protrax ou Metaplex, mais aussi Iron Max,
Iron Works, Iron Cuts), et / ou un isolat de protéine de soja (PhytoPro,
NutriStatine), pour profiter de tous les atouts de ces différentes protéines.
Lorsque votre plan de nutrition regroupe whey, caséine et soja, vous bénéficiez
d'un renfort sensible des fonctions immunitaires, ainsi que d'une stimulation de
l'activité anti-oxydante.
sources : www.e-dynalife.com
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