POINT ET REFLEXION SUR LES NOUVELLES DISPOSITIONS DE LA SAISON 2011/2012
Réflexion de Christian Marteau

Réactions de Pascal Girard
Réactions de Claude Sitruk

Il apparaît qu’à l’écoute et à la lecture d’un certain nombre d’athlètes, d’arbitres et de dirigeants, l’inquiétude sur quatre points essentiels, va grandissante. Je vais en toute humilité, par le biais de cet article, essayer de rassurer en démontrant qu’il existe des solutions pragmatiques et au demeurant simples d’application, permettant en grande partie de répondre à ces préoccupations. Il serait d’ailleurs opportun de profiter du changement des catégories proposé par l’IPF pour mettre en place des règles de qualifications justes, et surtout pérennes.

Le vecteur essentiel pour le passionné qu’est chacun d’entre nous, n’est-il pas celui d’aller vers davantage de plaisir dans la pratique de son sport, plaisir qui peut être amplifié ponctuellement par la mise en place de solutions simples et profitables, assorties d’un zeste de bon sens.

 
Identification de ces quatre points principaux :
     a) Les qualifications aux finales France     
     b) La proposition d’une finale non équipée
     c) L’arbitrage
     d) Le dopage

a) Les qualifications pour les finales nationales :

Nous avons tous compris que le choix du nouveau mode de qualification, en l’occurrence les quatorze meilleures barres et non plus les minimas à été entériné de façon à créer une élite afin que le titre de champion de France puisse bénéficier de davantage de reconnaissance et de crédibilité au sein du ministère, c’est du moins l’argument qui a été avancé. Partant de là, l’idée est tout à fait louable.

Pour être pragmatique ;

La présidence de la CSNFA souhaite profiter du remaniement des catégories entériné par l’IPF, pour tenter d’augmenter les minimas. Cette décision n’a aucun intérêt, puisque quoiqu’il arrive ce sont les 14 meilleurs qui sont qualifiés, par contre l’effet pervers qu’aurait cette augmentation serait de réduire à néant plusieurs catégories !

Il est fort probable que la proposition qui est faite, n’ait pas été mûrement réfléchie et qu’elle sera rejetée par la commission car cette décision serait une catastrophe pour bon nombre d’athlètes voir même pour certaines catégories toutes entières.

Personnellement je trouve qu'il est ridicule de modifier des minimas à la hausse, sachant que pour certaines catégories il va être difficile de s'en approcher ! A,5 kg de baisse d'une catégorie ne justifie pas une hausse de 10 % la charge d'un minima. Tout le monde sait en théorie, que lorsque l'on perd 1 kg de poids de corps, on perd généralement 2,5 kg sous la barre. Cela dit j'ai du mal à comprendre qu'en changeant de catégorie avec 1 kg de plus, on peut prendre 10 voir 15 kg de plus sous la barre, mais là c'est un autre discours que je ne veux surtout pas aborder !

Lorsque l’on reprend les résultats de l’an dernier, en effet en 60 kg le premier qualifié et futur champion de France a réalisé 135 kg, avec les nouveaux minimas proposés (142.5 en 59kgs) il ne se qualifierait même pas.

En 66 kg ils étaient six, lors des qualifications à avoir validé cette nouvelle barre à 157.5 kg avec Adrien Poinson mais qui à priori décide de monter en 74, mais seulement trois en finale et faudrait t’il que les autres soient capables de rester dans une catégorie plus légère de 1.5 kilo, ce n’est pas certain.

En 74, encore une fois ils n’ont été que deux à valider cette barre proposée à 172.5 kg…

En 83, catégorie très dense il pourrait y avoir une douzaine d’athlètes voir un peu plus, l’an dernier malgré tout, seulement 9 athlètes avaient validé cette nouvelle barre de qualification (185 kg).

En 93 même chose peut être dix à douze athlètes. (nouvelle barre à 197.5 kg)

En 105, 120 et plus c’est un peu plus confus car les changements de poids dans ces catégories sont importants et la lisibilité s’en trouve d’autant réduite.

Pour conclure sur cette proposition, il est clairement impensable qu’elle puisse voir le jour.

Il va de soi que lorsque l’on a la volonté de modifier les règles, voir de réformer il faut essayer d’en anticiper toutes les conséquences.

En faisant des projections par rapport aux barres faites en 2010 pour les qualifications France au Couché avec la proposition d’augmentation de 10 % des minimas, je pensais que cela serait catastrophique et pourtant chez les hommes de la catégorie 83 à + 120 kg chez les Open on a une dizaine d’athlète qualifié, pareil chez les Master 1, par contre cela ne va pas chez les féminines et les petites catégories. Le fait d'avoir plus qu'un seul niveau international me parait beaucoup mieux et plus clair et il est nécessaire effectivement d'augmenter le niveau pour ne pas se retrouver avec une catégorie avec 7 à 8 athlètes de niveau international.

A mon avis, on ne peut pas définir les minimas avec le même indice pour chaque catégorie. Comme nous allons avoir des nouvelles catégories, il est important de définir des minimas nationaux qui soient logique. Pour aider au travail, cela demanderait de reprendre les barres faites ces 10 dernières années dans chaque catégorie d’âge et de poids pour se donner un ordre d’idée de ce que pourrait être les poids de qualification.

Mais pour permettre la réflexion et une mise en place moins polémique des nouveaux minimas je pense qu’il faudrait prendre les choses sous un angle complètement différent : Avec l’idée qui est que dans chaque catégorie on souhaite avoir un champion de France qui soit le meilleur de France et qui ai battu des adversaires. Je suis donc pour une proposition de minimas assez haut ( pourquoi pas 10 % de plus dans les Open et Masters 1 et plus bas dans les autres catégories ) de manière à avoir une dizaine de qualifiés et de repêcher ( que ce soit aux Régionaux et aux Zones ) ceux qui sont les plus proches de manière à avoir 14 qualifiés par catégorie. Une fois les qualifiés connus les athlètes seraient invités à confirmer sous 15 jours leur présence aux Frances et la catégorie choisie ( cela permettrait de conserver la possibilité d’avoir une chance de se qualifier dans 2 catégories mais de choisir avant la finale ), ce qui permettrai d’appeler les suivants si la catégorie n’était pas assez importante ( surtout pour les Open, certains Masters ne désirant pas participer en Open ) …

Compte tenu qu’il est toujours d’actualité de limiter le nombre de places en finale, il serait aussi souhaitable d’obliger l’athlète à déterminer sa catégorie dès la première compétition qualificative, soit des les régionaux, afin que l’on ne rencontre pas ce problème de la double qualification, qui arrange peut être une minorité mais qui pénalise bien des athlètes.(c’est bien un des seuls sports ou sur une même année il est possible de se qualifier dans 2 catégories au détriment de l’intérêt collectif).

D’autre part des solutions permettant de redonner de l’intérêt aux finales existent, l’une d’entre elle me semble formidablement adaptée : Scinder la finale à 14 en deux finales de 7.

Là encore, je considère que cette solution n’apporte que des avantages.

Je vais vous en dresser les grandes lignes

Toujours 14 qualifiés mais divisés en deux finales A et B et pas de modification des minimas pour les nationaux.

La finale A ne serait plus composée de 10 ou 14 athlètes mais de 7, ce serait la finale « élite », crédibilité accrue puisqu’on diminue le nombre de compétiteurs et ce serait la seule à décerner le titre de champion de France. N’est-ce pas le souhait de nos instances ? Les Masters et Espoirs ayant réalisé une barre dans les 7 meilleures pourraient y participer puisque c’est dans cette finale que se joue le titre de champion de France Open.

La finale B serait composée des 7 meilleures barres suivantes et pour qu’il n’y ait pas la moindre ambiguïté, elle attribuerait tout simplement un titre de champion de nationale B. Les  Masters et Espoirs ne pourraient pas y participer.

(même règle qu’actuellement puisque les masters 2 ne peuvent pas tirer en master 1 etc…)

La raison est simple : Les espoirs et les masters participent déjà aux finales dans leurs catégories respectives, l’idée serait de laisser la place aux 7 seniors suivants, sous réserve qu’ils aient validé le niveau requit (minima national existant), cela va de soi.

Une petite précision, ces deux finales A et B se dérouleraient évidemment lors d’une même compétition et sur le même plateau, de la même façon qu’une finale à 14, donc pas de déplacements supplémentaires d’arbitres, pas de besoin de subventions supplémentaires etc….14 athlètes maxi par caté au lieu de 14,16,18 voir 20 et plus jusqu’en 2009, donc pas d’allongement de la durée des compétitions.

Dans le mode de qualification précédent (avant 2009), il arrivait dans certaines catégories d’avoir jusqu’à 26 à 28 qualifiés avec les premiers de zone, par contre seulement la moitié, s’affrontaient en finale, pourquoi ?

La raison semble évidente ; quel intérêt avait un athlète, malgré sa passion, de parcourir quelquefois plusieurs centaines de kilomètres pour ne pas avoir accès au match, sa barre étant distante de 40 kg voir plus du podium.

On voit bien que cette proposition redonnerait de l’intérêt car entre les 7 du plateau A l’ écart ne serait pas très important et idem pour les 7 du plateau B.

Par contre il existe aujourd’hui deux niveaux internationaux qui ne répondent à aucun critère précis, la proposition de n’avoir qu’un niveau international me paraît une bonne solution.

En effet seuls les tous meilleurs se rendent aux compétitions internationales et en Open ils arrivent à monter sur les podiums Européens mais plus difficilement sur les podiums Mondiaux tant le niveau est élevé, c’est un peu moins vrai en masters car bon nombre de pays ne sont pas toujours présents à ces rendez vous, ce qui rend la tâche de nos athlètes un peu plus aisée.

Synthèse :

-Réduction du nombre à 7 athlètes constituant l’élite (finale A).

-Création d’une finale B avec les 7 suivants,  générant un challenge intéressant compte tenu du peu de différence dans les performances.

-Pas de changement en ce qui concerne les minimas, les 14 premiers sont qualifiés en 2 fois 7, c’est à dire qu’au vu du changement des catégories, l’indice Wilks de 115 pour être national Open doit être maintenu.

-Un seul niveau international, National *1.25 soit un indice Wilks Open de plus ou moins 144.

Quant aux dames, que je n’oublie pas, la représentativité étant moindre il serait opportun de ne rien changer non plus.

En effet elles étaient 5 athlètes dans la catégorie la plus représentée aux derniers opens.

En FA, on qualifiait bien les niveaux « zone » faute de combattantes et maintenant on souhaite baisser les minimas, le matériel en FA n’aurait –il pas la même efficacité qu’au DC seul ?

Cette proposition de double finale 7/7 pourrait en théorie être séduisante, mais dans la pratique serait un foutoire complet. Il me semble plus logique de conserver les 14 qualifiés.

C'est tout de même bizarre cette manie en France de vouloir systématiquement casser quelque chose qui marche bien, j'avoue avoir du mal à comprendre, même après 20 ans de pratique ...

Si l'on augmente les minimas, comment voulez-vous que les jeunes ( OPEN ) athlètes accèdent à une finale nationale, ils sont déjà dégoutés de voir des barre relativement hautes ( presque inaccessible ) pour certaines catégories. Il est déjà frustrant de ne pas être retenu dans les 10 voir les 14 meilleurs athlètes, alors si en plus on monte les minimas et bien adieu pour les autres qui auront fait leur barre de sélection pour la finale nationale. Avouez que c'est plutôt "glock". Que veulent exactement nos dirigeants ? Une finale nationale avec 3 pleus pleus et 2 tondus ? Et vous voulez que l'on organise des compétitions ? Mais ou se trouve notre crédibilité vis-à-vis de nos élus locaux ? Ils ne vont sûrement pas se déplacer et je ne vous parle pas de la presse locale qu'elle soit lue ou visualisée ! Alors chers dirigeants, arrêtez, mais arrêtez, de nous prendre que pour des pousseurs de fonte et surtout pas pour des imbéciles !

b) La Proposition d’une finale non équipée

Il s’avère que depuis que l’équipement existe, il a fait couler beaucoup d’encre, il y a donc les «  pro maillot » et les « anti maillot ».

Notre fédération (FFHMFAC), seule fédération reconnue par le ministère de la jeunesse et des sports, est affiliée à l’IPF, par conséquent, il semble donc évident que tant que l’IPF n’aura pas statué en votant la suppression du maillot d’assistance, les compétitions reconnues au sein de la FFHMFAC devront se dérouler équipées.

L’IPF vient de voter la pérennité de l’équipement et à priori pour un bon moment alors effectivement pourquoi ne pas essayer de satisfaire l’ensemble des athlètes en proposant une finale non équipée.

Le fait que l’IPF supprime un jour le maillot de couché est un pur fantasme. Certains s’accroche à cette idée, une minorité qui fait beaucoup de bruit pensant que sans maillot les résultats seraient différents. Ce ne sont rarement des champions qui sont les défenseurs de cette proposition. Je souris aussi souvent de voir dans des fédérations non officielles des athlètes promouvoir le développé couché sans maillot alors qu’ils sont chargés comme des veaux ( contrairement à certains qui ne cherchent que la polémique je ne m'intéresse pas qu'aux athlètes français et pour être plus précis je ne visais pas en particulier des athlètes français mais des athlètes étrangers suspendus à vie à l'IPF pour dopage et que l'on retrouve à faire des superbes barres sans maillot ... ). Nous le voyons actuellement au championnat du monde de natation, les champions sans combinaison sont les mêmes champions qui gagnaient avec combinaison. Un point qui ne parait essentiel est que la plupart de ceux qui veulent supprimer le maillot au développé couché sont contre la discipline du développé couché seul : une seule preuve pour appuyer mon affirmation, aucune proposition n’a été faite même à l’IPF pour supprimer le maillot au squat qui pourtant aide encore plus que le maillot au couché ! A-t-on proposé un championnat de France de Force Athlétique sans équipement … Je n’en ai jamais entendu parlé !

Par contre qu’un jour l’IPF mette en place des compétitions internationales sans maillots en parallèle avec les compétitions classiques équipés pourrait être une possibilité. Cela dépend des fédérations nationales de mettre en place cela dans la sérénité avec la volonté d’innover, de proposer quelque chose de nouveau et non en opposition ou contre certains.

Xavier De Puytorac l’avait proposé l’an dernier mais sans aucune précision quant aux modalités permettant l’accession à cette finale ( qualifications, quotas etc…), et cette très intéressante idée est restée dans les cartons.

Si une compétition non-équipée voyait le jour, on ne pourrait que s’en réjouir, mais il faudrait absolument qu’elle laisse à l’athlète, le choix de participer équipé ET non équipé.

Compte tenu que l’on voit que dans certains comités le nombre d’athlètes baisse et quelquefois de façon très importante depuis quelques années, au point qu’il arrive que l’on regroupe les deux disciplines (FA et DC), on pourrait revenir aux formules d’un passé récent car les plateaux verraient en ce cas un peu plus d’athlètes.

En effet La qualification pour la finale sans matériel d’assistance pourrait se faire par le biais de deux compétitions qualificatives comme pour celle de la finale équipée.

J’imagine qu’il n’est pas souhaitable d’alourdir le calendrier, alors ils pourrait être envisagé pour les qualifications qu’il puisse y avoir deux tours sur des compétition régionales déjà inscrites au calendrier, afin de laisser deux chances aux athlètes au cas ou une compétition se passe mal, le 1er tour pourrait avoir lieu en même temps que le 1er pas ( puisqu’en règle générale les athlètes expérimentés ne tirent pas ) et un deuxième tour lors du critérium ( puisque là encore les athlètes chevronnés ne tirent pas et attaquent par les régionaux pour la qualification France avec matériel ), je n’oublie pas qu’en même temps que le critérium, certains athlètes tirent au DC pour le Villenave et bien la barre qu’il feraient ce jour là serait validée pour le Villenave et pour cette finale non équipée.

Toutes ces solutions permettraient un triple avantage :

-de ne pas charger le calendrier. (pas plus de compétitions, pas plus de mobilisations d’arbitres etc…)

-d’avoir plus d’athlètes sur ces compétitions d’octobre et de novembre souvent désertes (puisque je le rappelle en règle générale les meilleurs ne les disputent pas et attaquent aux régionaux de janvier pour les qualifs France).

-de ne pas avoir de déplacements importants à faire puisque l’on reste local sur ces compétitions.

Si une compétition nationale non équipée devait se mettre en place, cette proposition de les intégrer dans les premières compétitions qualificatives est une bonne idée : avoir plus d’athlètes, permettre à ceux qui commencent la compétition de se tester sans maillot, pour ceux qui utilisent un maillot c’est la période de l’année où ils sont en pleine montée et n’ont pas encore travaillé avec le maillot et peuvent se tester sur ce genre d’épreuve …

Préférant anticiper les réactions de certains qui pourraient être tentés de penser que ces qualifications interviendraient trop tôt dans la saison, je leur répondrais que les « Europe Master DC » se déroulent fin octobre et que les « Monde Open de FA » se déroulent début novembre, pourtant les athlètes doivent être prêts et il s’agit pourtant d’un tout autre niveau.

Bien entendu, il y aurait deux dates distinctes pour les finales. (finale équipée et finale non équipée)

Les règles de qualification pourraient être identiques (minimas nationaux, 14 meilleurs soit 2*7 par catégorie,  etc…)

Les minimas uniquement nationaux, devraient bien entendu être définis pour ces compétitions non équipées.

Et pour terminer, vu qu’il n’est pas souhaitable d’augmenter le nombre de compétitions intitulées « championnat de France » et par voie de conséquence de délivrer davantage de titres « de champion de France » (ça c’est le souhait de nos instances), tant que l’IPF restera équipé, cette compétition pourrait s’appeler « national RAW ou challenge fédéral RAW » et délivrer un titre de « champion national RAW, ou champion fédéral RAW ».RAW voulant dire « non équipé ».

Concernant cette proposition de nouvelle finale, si nouvelle finale il y a, ce doit être un championnat de France. Des fédérations non officielles font déjà des finales nationales donc nous devons appeler cela championnat de France. Beaucoup ont milités pour la suppression du maillot ( je ne suis pas d’accord ) jusqu’à faire des propositions à l’IPF alors il faut aller jusqu’au bout de ses propositions. Et pourquoi pas faire ce championnat de France en même temps que la finale du Villenave, les perfs en individuel comptant pour l’équipe : cela ne rajouterait pas de date de compétition et serait dans le prolongement des compétitions qualificatives ( cela ferait presque deux saisons comme en natation avec en hiver les compétitions petit bassin et en été les compétitions grand bassin, nous aurions le sans maillot et le avec maillot ).

Autant de propositions qui visent à satisfaire l’ensemble des athlètes sans que cela ne pose de problèmes organisationnels. Pas de compétitions supplémentaires, sauf la finale, ( mais vu que l’on en  a supprimé une, la fête de la force), cela n’alourdirait pas le calendrier, pas de mobilisation supplémentaire des arbitres etc….

Voilà aussi peut être une des solutions qui permettrait à la FFHMFAC d’aller chercher de nouvelles licences, car bon nombre d’athlètes ne sont absolument pas favorable à l’équipement, plutôt que de mettre la pression sur les clubs en les obligeant à licencier tous leurs adhérents sous peine de sanction.

c) L’arbitrage

Un peu en amont, avec le passage à 14 compétiteurs maximum par catégorie, j’ai évoqué et expliqué pourquoi la durée des compétitions ne changerait en rien par rapport à ce qui se passait avant 2010 , en revanche il y aurait évidemment un peu plus d’athlètes que la saison passée et heureusement.

Le fait d’avoir adopté la finale à 10 maximum, nous à été  « vendu » de façon à créer une élite mais d’après un certain nombres d’informations recueillies il s’avère également, qu’ il était associé à cette idée, la volonté de diminuer sensiblement le nombre d’athlètes, cause pénurie d’arbitres, alors il faut aussi que chacun d’entre nous mette la main a la pâte afin de faire évoluer sur l’ensemble du territoire le nombre d’arbitres compétents.

Je suis convaincu qu’il n’est pas possible en effet de ne pas être en adéquation avec des décisions pouvant être prises par rapport à des difficultés existantes et ne pas s’attacher à essayer de les résoudre partiellement en y apportant sa contribution.

La problématique de l’arbitrage est une composante essentielle et indispensable du sport en général, et du notre en particulier, à fortiori lorsque celui-ci est amateur et ses intervenants bénévoles.

Je pense que l’athlète qu’est chacun d’entre nous n’en mesure pas toujours les conséquences.

Il est donc indispensable de prendre sérieusement en compte cette difficulté afin que nous puissions tous, athlètes et arbitres, à terme évoluer dans les meilleures conditions possibles.

Il est vrai que nous devons sensibiliser les athlètes à cet aspect essentiel de notre sport. Sans arbitre pas de compétition. Par contre il me semble essentiel que pour être arbitre national il faudrait avoir fait de la compétition au moins au niveau national de manière à avoir expérimenté concrètement la compétition sur le terrain, cela aide à appréhender l’arbitrage comme un moyen de juger le mouvement tout en percevant la complexité d’une compétition et d’un compétiteur. Les athlètes ont besoin des arbitres mais la réciproque est vraie.

Il est important que de plus en plus d’athlètes où d’anciens athlètes puissent se poser la question de se mettre à l’arbitrage, car cela permettra de monter le niveau. Car on peut des fois critiquer le niveau des arbitres ( sauf si certains trichent volontairement ) mais c’est parfois compliqué d’avoir le nombre suffisant d’arbitres pour une compétition, alors on prend tout le monde. Alors qu’avec un nombre important d’arbitre cela ferait une émulation, les débutants arbitres pourraient prendre le temps de faire leurs armes dans les petites compétitions avant de pouvoir être confronté au haut niveau.

d) Le Dopage

Certains sont très inquiets quant à l’évolution que pourrait prendre le dopage, liée justement à la mise en place de ce nouveau mode de qualification dit « élitiste ».

Ils ont peur que, pour parvenir à se qualifier, le phénomène s’amplifie, personnellement  je n’en suis pas convaincu, malgré tout, la lutte contre ce fléau me paraît totalement hétérogène sur le territoire (elle est incessante dans certains comités tels que la Bourgogne ou les représentants sont dynamiques et très actifs et ponctuellement absente dans d’autres).

Il faut pour cela qu’il y ait une véritable prise de conscience et une totale prise en charge de ce problème par la CSNFA. En effet, c’est bien elle qui modifie certaines règles(les qualifs notamment), qui centralise les infos, qui contrôle, qui impose au responsable de comité de transmettre tel ou tel document, autant de prérogatives logiques et justifiées au sein de toute organisation qui se respecte et fonctionne sainement, alors pourquoi ne pas appliquer ces règles de contrôle et de rigueur au dopage ?

Tout cela pour dire que la CSNFA pourrait soit par l’intermédiaire des responsables de comités ou à défaut en nommant un responsable « dopage », s‘astreindre à faire en sorte que ces demandes à l’AFLD soient automatiques et surtout homogènes sur l’ensemble du territoire.

Il faudrait aussi qu’il y ait davantage de contrôles inopinés, c’est certainement une méthode très dissuasive qui ne permet pas aux tricheurs de s’organiser.

Pour ceux qui seraient tentés de penser que ces contrôles sont trop coûteux, je souhaite leur répondre que, d’une part il faut se donner les moyens de ses ambitions, d’autre part, il faut essayer de préserver la santé de tous et enfin punir voir éradiquer les tricheurs, trois causes qui justifient les moyens.

De plus, il faut savoir que ce n’est pas la fédé qui paie, en effet c’est le budget de l’AFLD (agence Française de lutte contre le dopage) qui finance ces contrôles, par le biais de subventions dispensées par le ministère de la santé et des sports.

Il est a noté que les contrôles, tous sports confondus risquent d’être en diminution à partir de cette année, à moins qu’un substitut financier ne soit trouvé, en effet, l’AFLD devait disposer d’un budget de 8.7 millions d’euros, mais vu la décision du gouvernement de ne pas augmenter la taxe sur les droits de retransmission des évènements sportifs tel que c’était prévu, dont une partie devait financer la lutte contre le dopage, la coupe sombre pourrait être de 4 millions d’euros soit laisser un budget total de 4.7 millions d’euros.

Pour info, sur l’année 2009 en France, environ dix mille contrôles ont été réalisés, tous sports confondus. 

Je suis d’accord sur le fait que nous devons intensifier la lutte contre le dopage pour que nous éliminions tous les tricheurs et que soyons vraiment une fédération propre. Pour moi, il est essentiel que nous intensifions et multiplions les contrôles inopinés et les contrôles au niveau régional et interrégional, c’est dans ces situations que nous pourrons choper les tricheurs, car la plupart du temps au championnat de France ils ont fini leur cure et passent à travers les contrôles.

Pour terminer le CIO demande a l’IPF de s’employer à lutter contre le dopage, l’IPF en fait de même près des fédérations nationales alors c’est bel et bien aux instances fédérales de prendre à bras le corps ce fléau.

En gérant d’une façon adaptée et en systématisant ces demandes de contrôle la fédé pourrait de plus facilement prouver à l’IPF sa totale implication dans la lutte contre le dopage.

A ce propos il est clairement écrit sur le site de la direction de la jeunesse et des sports que seuls sont habilités à demander ces contrôles, les fédérations sportives agréées (telle la FFHMFAC ou le ministère des sports). 

Pour conclure je suis désolé de ne pas avoir été plus concis mais il me semble indispensable, sur des sujets aussi importants, de structurer l’argumentation afin de permettre à chacun, au travers de sa réflexion personnelle, de se faire une idée précise sur des propositions permettant peut être d’envisager l’avenir de notre sport avec davantage de sérénité.

Réflexion qui doit toujours être au service de l’intérêt collectif.

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