Il apparaît qu’à l’écoute et à la
lecture d’un certain nombre d’athlètes, d’arbitres et de dirigeants,
l’inquiétude sur quatre points essentiels, va grandissante. Je vais en toute
humilité, par le biais de cet article, essayer de rassurer en démontrant qu’il
existe des solutions pragmatiques et au demeurant simples d’application,
permettant en grande partie de répondre à ces préoccupations. Il serait d’ailleurs
opportun de profiter du changement des catégories proposé par l’IPF pour mettre
en place des règles de qualifications justes, et surtout pérennes.
Le vecteur essentiel pour le
passionné qu’est chacun d’entre nous, n’est-il pas celui d’aller vers davantage
de plaisir dans la pratique de son sport, plaisir qui peut être amplifié
ponctuellement par la mise en place de solutions simples et profitables,
assorties d’un zeste de bon sens.
Identification
de ces quatre points principaux :
a) Les qualifications aux finales France
b) La proposition d’une finale non équipée
c) L’arbitrage
d) Le dopage
a) Les qualifications pour
les finales nationales :
Nous avons tous compris que le
choix du nouveau mode de qualification, en l’occurrence les quatorze meilleures
barres et non plus les minimas à été entériné de façon à créer une élite afin
que le titre de champion de France puisse bénéficier de davantage de reconnaissance
et de crédibilité au sein du ministère, c’est du moins l’argument qui a été
avancé. Partant de là, l’idée est tout à fait louable.
Pour être pragmatique ;
La présidence de la CSNFA
souhaite profiter du remaniement des catégories entériné par l’IPF, pour tenter
d’augmenter les minimas. Cette décision n’a aucun intérêt, puisque quoiqu’il
arrive ce sont les 14 meilleurs qui sont qualifiés, par contre l’effet pervers
qu’aurait cette augmentation serait de réduire à néant plusieurs
catégories !
Il est fort probable que la
proposition qui est faite, n’ait pas été mûrement réfléchie et qu’elle sera
rejetée par la commission car cette décision serait une catastrophe pour bon
nombre d’athlètes voir même pour certaines catégories toutes entières.
Personnellement
je trouve qu'il est ridicule de modifier des minimas à la hausse,
sachant que pour certaines catégories il va être difficile de s'en
approcher ! A,5 kg de baisse d'une catégorie ne justifie pas une hausse
de 10 % la charge d'un minima. Tout le monde sait en théorie, que
lorsque l'on perd 1 kg de poids de corps, on perd généralement 2,5 kg
sous la barre. Cela dit j'ai du mal à comprendre qu'en changeant de
catégorie avec 1 kg de plus, on peut prendre 10 voir 15 kg de plus sous
la barre, mais là c'est un autre discours que je ne veux surtout pas
aborder !
Lorsque l’on reprend les
résultats de l’an dernier, en effet en 60 kg le premier qualifié et futur champion
de France a réalisé 135 kg, avec les nouveaux minimas proposés (142.5 en 59kgs)
il ne se qualifierait même pas.
En 66 kg ils étaient six, lors
des qualifications à avoir validé cette nouvelle barre à 157.5 kg avec Adrien
Poinson mais qui à priori décide de monter en 74, mais seulement trois en
finale et faudrait t’il que les autres soient capables de rester dans une
catégorie plus légère de 1.5 kilo, ce n’est pas certain.
En 74, encore une fois ils n’ont
été que deux à valider cette barre proposée à 172.5 kg…
En 83, catégorie très dense il
pourrait y avoir une douzaine d’athlètes voir un peu plus, l’an dernier malgré
tout, seulement 9 athlètes avaient validé cette nouvelle barre de qualification
(185 kg).
En 93 même chose peut être dix à
douze athlètes. (nouvelle barre à 197.5 kg)
En 105, 120 et plus c’est un peu
plus confus car les changements de poids dans ces catégories sont importants et
la lisibilité s’en trouve d’autant réduite.
Pour conclure sur cette
proposition, il est clairement impensable qu’elle puisse voir le jour.
Il va de soi que lorsque l’on a
la volonté de modifier les règles, voir de réformer il faut essayer d’en
anticiper toutes les conséquences.
En
faisant des projections par rapport aux barres faites en 2010 pour les
qualifications France au Couché avec la proposition d’augmentation de
10 % des
minimas, je pensais que cela serait catastrophique et pourtant chez les
hommes de
la catégorie 83 à + 120 kg chez les Open on a une dizaine d’athlète
qualifié,
pareil chez les Master 1, par contre cela ne va pas chez les féminines
et les
petites catégories. Le fait d'avoir plus qu'un seul niveau
international me parait beaucoup mieux et plus clair et il est
nécessaire effectivement d'augmenter le niveau pour ne pas se retrouver
avec une catégorie avec 7 à 8 athlètes de niveau international.
A mon
avis, on ne peut pas définir les minimas avec le même indice pour chaque
catégorie. Comme nous allons avoir des nouvelles catégories, il est important
de définir des minimas nationaux qui soient logique. Pour aider au travail,
cela demanderait de reprendre les barres faites ces 10 dernières années dans
chaque catégorie d’âge et de poids pour se donner un ordre d’idée de ce que
pourrait être les poids de qualification.
Mais
pour permettre la réflexion et une mise en place moins polémique des nouveaux
minimas je pense qu’il faudrait prendre les choses sous un angle complètement
différent : Avec l’idée qui est que dans chaque catégorie on souhaite
avoir un champion de France qui soit le meilleur de France et qui ai battu des
adversaires. Je suis donc pour une proposition de minimas assez haut ( pourquoi
pas 10 % de plus dans les Open et Masters 1 et plus bas dans les autres
catégories ) de manière à avoir une dizaine de qualifiés et de repêcher ( que
ce soit aux Régionaux et aux Zones ) ceux qui sont les plus proches de manière
à avoir 14 qualifiés par catégorie. Une fois les qualifiés connus les athlètes
seraient invités à confirmer sous 15 jours leur présence aux Frances et la
catégorie choisie ( cela permettrait de conserver la possibilité d’avoir une
chance de se qualifier dans 2 catégories mais de choisir avant la finale ), ce
qui permettrai d’appeler les suivants si la catégorie n’était pas assez
importante ( surtout pour les Open, certains Masters ne désirant pas participer
en Open ) …
Compte tenu qu’il est toujours
d’actualité de limiter le nombre de places en finale, il serait aussi
souhaitable d’obliger l’athlète à déterminer sa catégorie dès la
première compétition qualificative, soit des les régionaux, afin que l’on
ne rencontre pas ce problème de la double qualification, qui arrange peut être
une minorité mais qui pénalise bien des athlètes.(c’est bien un des seuls
sports ou sur une même année il est possible de se qualifier dans 2 catégories
au détriment de l’intérêt collectif).
D’autre part des solutions
permettant de redonner de l’intérêt aux finales existent, l’une d’entre elle me
semble formidablement adaptée : Scinder la finale à 14 en deux finales
de 7.
Là encore, je considère que cette
solution n’apporte que des avantages.
Je vais vous en dresser les
grandes lignes
Toujours 14 qualifiés mais
divisés en deux finales A et B et pas de modification des minimas pour les
nationaux.
La finale A ne serait plus
composée de 10 ou 14 athlètes mais de 7, ce serait la finale
« élite », crédibilité accrue puisqu’on diminue le
nombre de compétiteurs et ce serait la seule à décerner le titre de champion
de France. N’est-ce pas le souhait de nos instances ? Les Masters et
Espoirs ayant réalisé une barre dans les 7 meilleures pourraient y participer
puisque c’est dans cette finale que se joue le titre de champion de France
Open.
La finale B serait
composée des 7 meilleures barres suivantes et pour qu’il n’y ait pas la moindre
ambiguïté, elle attribuerait tout simplement un titre de champion de nationale
B. Les Masters et Espoirs ne pourraient
pas y participer.
(même règle qu’actuellement
puisque les masters 2 ne peuvent pas tirer en master 1 etc…)
La raison est simple : Les
espoirs et les masters participent déjà aux finales dans leurs catégories
respectives, l’idée serait de laisser la place aux 7 seniors suivants, sous
réserve qu’ils aient validé le niveau requit (minima national existant), cela
va de soi.
Une petite précision, ces deux
finales A et B se dérouleraient évidemment lors d’une même compétition et sur
le même plateau, de la même façon qu’une finale à 14, donc pas de déplacements
supplémentaires d’arbitres, pas de besoin de subventions supplémentaires
etc….14 athlètes maxi par caté au lieu de 14,16,18 voir 20 et plus jusqu’en
2009, donc pas d’allongement de la durée des compétitions.
Dans le mode de qualification
précédent (avant 2009), il arrivait dans certaines catégories d’avoir jusqu’à
26 à 28 qualifiés avec les premiers de zone, par contre seulement la moitié,
s’affrontaient en finale, pourquoi ?
La raison semble évidente ;
quel intérêt avait un athlète, malgré sa passion, de parcourir quelquefois
plusieurs centaines de kilomètres pour ne pas avoir accès au match, sa barre
étant distante de 40 kg voir plus du podium.
On voit bien que cette
proposition redonnerait de l’intérêt car entre les 7 du plateau A l’
écart ne serait pas très important et idem pour les 7 du plateau B.
Par contre il existe aujourd’hui
deux niveaux internationaux qui ne répondent à aucun critère précis, la
proposition de n’avoir qu’un niveau international me paraît une bonne solution.
En effet seuls les tous meilleurs
se rendent aux compétitions internationales et en Open ils arrivent à monter
sur les podiums Européens mais plus difficilement sur les podiums Mondiaux tant
le niveau est élevé, c’est un peu moins vrai en masters car bon nombre de pays
ne sont pas toujours présents à ces rendez vous, ce qui rend la tâche de nos
athlètes un peu plus aisée.
Synthèse :
-Réduction du nombre à 7 athlètes
constituant l’élite (finale A).
-Création d’une finale B avec les
7 suivants, générant un challenge
intéressant compte tenu du peu de différence dans les performances.
-Pas de changement en ce qui
concerne les minimas, les 14 premiers sont qualifiés en 2 fois 7, c’est à dire
qu’au vu du changement des catégories, l’indice Wilks de 115 pour être national
Open doit être maintenu.
-Un seul niveau international,
National *1.25 soit un indice Wilks Open de plus ou moins 144.
Quant aux dames, que je n’oublie
pas, la représentativité étant moindre il serait opportun de ne rien changer
non plus.
En effet elles étaient 5 athlètes
dans la catégorie la plus représentée aux derniers opens.
En FA, on qualifiait bien les
niveaux « zone » faute de combattantes et maintenant on souhaite
baisser les minimas, le matériel en FA n’aurait –il pas la même efficacité
qu’au DC seul ?
Cette
proposition de double finale 7/7 pourrait en théorie être séduisante, mais dans
la pratique serait un foutoire complet. Il me semble plus logique de conserver
les 14 qualifiés.
C'est
tout de même bizarre cette manie en France de vouloir systématiquement
casser quelque chose qui marche bien, j'avoue avoir du mal à
comprendre, même après 20 ans de pratique ...
Si
l'on augmente les minimas, comment voulez-vous que les jeunes ( OPEN )
athlètes accèdent à une finale nationale, ils sont déjà dégoutés de
voir des barre relativement hautes ( presque inaccessible ) pour
certaines catégories. Il est déjà frustrant de ne pas être retenu dans
les 10 voir les 14 meilleurs athlètes, alors si en plus on monte les
minimas et bien adieu pour les autres qui auront fait leur barre de
sélection pour la finale nationale. Avouez que c'est plutôt "glock".
Que veulent exactement nos dirigeants ? Une finale nationale avec 3
pleus pleus et 2 tondus ? Et vous voulez que l'on organise des
compétitions ? Mais ou se trouve notre crédibilité vis-à-vis de nos
élus locaux ? Ils ne vont sûrement pas se déplacer et je ne vous parle
pas de la presse locale qu'elle soit lue ou visualisée ! Alors chers
dirigeants, arrêtez, mais arrêtez, de nous prendre que pour des
pousseurs de fonte et surtout pas pour des imbéciles !
b) La Proposition d’une
finale non équipée
Il s’avère que depuis que
l’équipement existe, il a fait couler beaucoup d’encre, il y a donc les
« pro maillot » et les « anti maillot ».
Notre fédération (FFHMFAC), seule
fédération reconnue par le ministère de la jeunesse et des sports, est affiliée
à l’IPF, par conséquent, il semble donc évident que tant que l’IPF n’aura pas
statué en votant la suppression du maillot d’assistance, les compétitions reconnues
au sein de la FFHMFAC devront se dérouler équipées.
L’IPF vient de voter la pérennité
de l’équipement et à priori pour un bon moment alors effectivement pourquoi ne
pas essayer de satisfaire l’ensemble des athlètes en proposant une finale non
équipée.
Le fait
que l’IPF supprime un jour le maillot de couché est un pur fantasme. Certains
s’accroche à cette idée, une minorité qui fait beaucoup de bruit pensant que
sans maillot les résultats seraient différents. Ce ne sont rarement des
champions qui sont les défenseurs de cette proposition. Je souris aussi souvent
de voir dans des fédérations non officielles des athlètes promouvoir le
développé couché sans maillot alors qu’ils sont chargés comme des veaux (
contrairement à certains qui ne cherchent que la polémique je ne
m'intéresse pas qu'aux athlètes français et pour être plus précis je ne
visais pas en particulier des athlètes français mais des athlètes
étrangers suspendus à vie à l'IPF pour dopage et que l'on retrouve à
faire des superbes barres sans maillot ... ). Nous
le voyons actuellement au championnat du monde de natation, les champions sans
combinaison sont les mêmes champions qui gagnaient avec combinaison. Un point
qui ne parait essentiel est que la plupart de ceux qui veulent supprimer le
maillot au développé couché sont contre la discipline du développé couché seul :
une seule preuve pour appuyer mon affirmation, aucune proposition n’a été faite
même à l’IPF pour supprimer le maillot au squat qui pourtant aide encore plus
que le maillot au couché ! A-t-on proposé un championnat de France de
Force Athlétique sans équipement … Je n’en ai jamais entendu parlé !
Par
contre qu’un jour l’IPF mette en place des compétitions internationales sans
maillots en parallèle avec les compétitions classiques équipés pourrait être
une possibilité. Cela dépend des fédérations nationales de mettre en place cela
dans la sérénité avec la volonté d’innover, de proposer quelque chose de
nouveau et non en opposition ou contre certains.
Xavier De Puytorac l’avait
proposé l’an dernier mais sans aucune précision quant aux modalités permettant
l’accession à cette finale ( qualifications, quotas etc…), et cette très
intéressante idée est restée dans les cartons.
Si une compétition non-équipée
voyait le jour, on ne pourrait que s’en réjouir, mais il faudrait absolument
qu’elle laisse à l’athlète, le choix de participer équipé ET non équipé.
Compte tenu que l’on voit que
dans certains comités le nombre d’athlètes baisse et quelquefois de façon très
importante depuis quelques années, au point qu’il arrive que l’on regroupe les
deux disciplines (FA et DC), on pourrait revenir aux formules d’un passé récent
car les plateaux verraient en ce cas un peu plus d’athlètes.
En effet La qualification pour la
finale sans matériel d’assistance pourrait se faire par le biais de deux
compétitions qualificatives comme pour celle de la finale équipée.
J’imagine qu’il n’est pas souhaitable
d’alourdir le calendrier, alors ils pourrait être envisagé pour les
qualifications qu’il puisse y avoir deux tours sur des compétition régionales
déjà inscrites au calendrier, afin de laisser deux chances aux athlètes au cas
ou une compétition se passe mal, le 1er tour pourrait avoir lieu en
même temps que le 1er pas ( puisqu’en règle générale les athlètes
expérimentés ne tirent pas ) et un deuxième tour lors du critérium ( puisque là
encore les athlètes chevronnés ne tirent pas et attaquent par les régionaux
pour la qualification France avec matériel ), je n’oublie pas qu’en même temps
que le critérium, certains athlètes tirent au DC pour le Villenave et bien la
barre qu’il feraient ce jour là serait validée pour le Villenave et pour cette
finale non équipée.
Toutes ces solutions
permettraient un triple avantage :
-de ne pas charger le calendrier.
(pas plus de compétitions, pas plus de mobilisations d’arbitres etc…)
-d’avoir plus d’athlètes sur ces
compétitions d’octobre et de novembre souvent désertes (puisque je le rappelle
en règle générale les meilleurs ne les disputent pas et attaquent aux régionaux
de janvier pour les qualifs France).
-de ne pas avoir de déplacements
importants à faire puisque l’on reste local sur ces compétitions.
Si une compétition
nationale non équipée devait se mettre en place, cette proposition de les
intégrer dans les premières compétitions qualificatives est une bonne
idée : avoir plus d’athlètes, permettre à ceux qui commencent la
compétition de se tester sans maillot, pour ceux qui utilisent un maillot c’est
la période de l’année où ils sont en pleine montée et n’ont pas encore
travaillé avec le maillot et peuvent se tester sur ce genre d’épreuve …
Préférant anticiper les réactions
de certains qui pourraient être tentés de penser que ces qualifications
interviendraient trop tôt dans la saison, je leur répondrais que les
« Europe Master DC » se déroulent fin octobre et que les « Monde
Open de FA » se déroulent début novembre, pourtant les athlètes
doivent être prêts et il s’agit pourtant d’un tout autre niveau.
Bien entendu, il y aurait deux
dates distinctes pour les finales. (finale équipée et finale non équipée)
Les règles de qualification pourraient
être identiques (minimas nationaux, 14 meilleurs soit 2*7 par catégorie, etc…)
Les minimas uniquement nationaux,
devraient bien entendu être définis pour ces compétitions non équipées.
Et pour terminer, vu qu’il n’est
pas souhaitable d’augmenter le nombre de compétitions intitulées
« championnat de France » et par voie de conséquence de délivrer
davantage de titres « de champion de France » (ça c’est le souhait de
nos instances), tant que l’IPF restera équipé, cette compétition pourrait
s’appeler « national RAW ou challenge fédéral RAW » et délivrer un
titre de « champion national RAW, ou champion fédéral RAW ».RAW
voulant dire « non équipé ».
Concernant
cette proposition de nouvelle finale, si nouvelle finale il y a, ce doit être
un championnat de France. Des fédérations non officielles font déjà des finales
nationales donc nous devons appeler cela championnat de France. Beaucoup ont
milités pour la suppression du maillot ( je ne suis pas d’accord ) jusqu’à
faire des propositions à l’IPF alors il faut aller jusqu’au bout de ses
propositions. Et pourquoi pas faire ce championnat de France en même temps que
la finale du Villenave, les perfs en individuel comptant pour l’équipe :
cela ne rajouterait pas de date de compétition et serait dans le prolongement
des compétitions qualificatives ( cela ferait presque deux saisons comme en
natation avec en hiver les compétitions petit bassin et en été les compétitions
grand bassin, nous aurions le sans maillot et le avec maillot ).
Autant de propositions qui visent
à satisfaire l’ensemble des athlètes sans que cela ne pose de problèmes
organisationnels. Pas de compétitions supplémentaires, sauf la finale, ( mais
vu que l’on en a supprimé une, la fête
de la force), cela n’alourdirait pas le calendrier, pas de mobilisation
supplémentaire des arbitres etc….
Voilà aussi peut être une des
solutions qui permettrait à la FFHMFAC d’aller chercher de nouvelles licences,
car bon nombre d’athlètes ne sont absolument pas favorable à l’équipement,
plutôt que de mettre la pression sur les clubs en les obligeant à licencier
tous leurs adhérents sous peine de sanction.
c) L’arbitrage
Un peu en amont, avec le passage
à 14 compétiteurs maximum par catégorie, j’ai évoqué et expliqué pourquoi la
durée des compétitions ne changerait en rien par rapport à ce qui se passait
avant 2010 , en revanche il y aurait évidemment un peu plus d’athlètes
que la saison passée et heureusement.
Le fait d’avoir adopté la finale
à 10 maximum, nous à été « vendu » de façon à créer une élite
mais d’après un certain nombres d’informations recueillies il s’avère
également, qu’ il était associé à cette idée, la volonté de diminuer
sensiblement le nombre d’athlètes, cause pénurie d’arbitres, alors il faut
aussi que chacun d’entre nous mette la main a la pâte afin de faire évoluer sur
l’ensemble du territoire le nombre d’arbitres compétents.
Je suis convaincu qu’il n’est pas
possible en effet de ne pas être en adéquation avec des décisions pouvant être
prises par rapport à des difficultés existantes et ne pas s’attacher à essayer
de les résoudre partiellement en y apportant sa contribution.
La problématique de
l’arbitrage est une composante essentielle et indispensable du sport en
général, et du notre en particulier, à fortiori lorsque celui-ci est amateur et
ses intervenants bénévoles.
Je pense que l’athlète qu’est
chacun d’entre nous n’en mesure pas toujours les conséquences.
Il est donc indispensable de
prendre sérieusement en compte cette difficulté afin que nous puissions tous,
athlètes et arbitres, à terme évoluer dans les meilleures conditions possibles.
Il est
vrai que nous devons sensibiliser les athlètes à cet aspect essentiel de notre
sport. Sans arbitre pas de compétition. Par contre il me semble essentiel que
pour être arbitre national il faudrait avoir fait de la compétition au moins au
niveau national de manière à avoir expérimenté concrètement la compétition sur
le terrain, cela aide à appréhender l’arbitrage comme un moyen de juger le
mouvement tout en percevant la complexité d’une compétition et d’un
compétiteur. Les athlètes ont besoin des arbitres mais la réciproque est vraie.
Il est
important que de plus en plus d’athlètes où d’anciens athlètes puissent se
poser la question de se mettre à l’arbitrage, car cela permettra de monter le
niveau. Car on peut des fois critiquer le niveau des arbitres ( sauf si
certains trichent volontairement ) mais c’est parfois compliqué d’avoir le
nombre suffisant d’arbitres pour une compétition, alors on prend tout le monde.
Alors qu’avec un nombre important d’arbitre cela ferait une émulation, les
débutants arbitres pourraient prendre le temps de faire leurs armes dans les
petites compétitions avant de pouvoir être confronté au haut niveau.
d) Le Dopage
Certains sont très inquiets quant
à l’évolution que pourrait prendre le dopage, liée justement à la mise en place
de ce nouveau mode de qualification dit « élitiste ».
Ils ont peur que, pour parvenir à
se qualifier, le phénomène s’amplifie, personnellement je n’en suis pas convaincu, malgré tout, la
lutte contre ce fléau me paraît totalement hétérogène sur le territoire (elle
est incessante dans certains comités tels que la Bourgogne ou les représentants
sont dynamiques et très actifs et ponctuellement absente dans d’autres).
Il faut pour cela qu’il y ait une
véritable prise de conscience et une totale prise en charge de ce problème par
la CSNFA. En effet, c’est bien elle qui modifie certaines règles(les qualifs
notamment), qui centralise les infos, qui contrôle, qui impose au responsable
de comité de transmettre tel ou tel document, autant de prérogatives logiques
et justifiées au sein de toute organisation qui se respecte et fonctionne
sainement, alors pourquoi ne pas appliquer ces règles de contrôle et de rigueur
au dopage ?
Tout cela pour dire que la CSNFA
pourrait soit par l’intermédiaire des responsables de comités ou à défaut en
nommant un responsable « dopage », s‘astreindre à faire en sorte que
ces demandes à l’AFLD soient automatiques et surtout homogènes sur l’ensemble
du territoire.
Il faudrait aussi qu’il y ait
davantage de contrôles inopinés, c’est certainement une méthode très dissuasive
qui ne permet pas aux tricheurs de s’organiser.
Pour ceux qui seraient tentés de
penser que ces contrôles sont trop coûteux, je souhaite leur répondre que,
d’une part il faut se donner les moyens de ses ambitions, d’autre part, il faut
essayer de préserver la santé de tous et enfin punir voir éradiquer les
tricheurs, trois causes qui justifient les moyens.
De plus, il faut savoir que ce
n’est pas la fédé qui paie, en effet c’est le budget de l’AFLD (agence
Française de lutte contre le dopage) qui finance ces contrôles, par le biais de
subventions dispensées par le ministère de la santé et des sports.
Il est a noté que les contrôles,
tous sports confondus risquent d’être en diminution à partir de cette année, à
moins qu’un substitut financier ne soit trouvé, en effet, l’AFLD devait
disposer d’un budget de 8.7 millions d’euros, mais vu la décision du
gouvernement de ne pas augmenter la taxe sur les droits de retransmission des
évènements sportifs tel que c’était prévu, dont une partie devait financer la
lutte contre le dopage, la coupe sombre pourrait être de 4 millions d’euros
soit laisser un budget total de 4.7 millions d’euros.
Pour info, sur l’année 2009 en
France, environ dix mille contrôles ont été réalisés, tous sports confondus.
Je suis
d’accord sur le fait que nous devons intensifier la lutte contre le dopage pour
que nous éliminions tous les tricheurs et que soyons vraiment une fédération
propre. Pour moi, il est essentiel que nous intensifions et multiplions les
contrôles inopinés et les contrôles au niveau régional et interrégional, c’est
dans ces situations que nous pourrons choper les tricheurs, car la plupart du
temps au championnat de France ils ont fini leur cure et passent à travers les
contrôles.
Pour terminer le CIO demande a
l’IPF de s’employer à lutter contre le dopage, l’IPF en fait de même près des
fédérations nationales alors c’est bel et bien aux instances fédérales de
prendre à bras le corps ce fléau.
En gérant d’une façon adaptée et
en systématisant ces demandes de contrôle la fédé pourrait de plus facilement
prouver à l’IPF sa totale implication dans la lutte contre le dopage.
A ce propos il est clairement
écrit sur le site de la direction de la jeunesse et des sports que seuls sont
habilités à demander ces contrôles, les fédérations sportives agréées (telle la
FFHMFAC ou le ministère des sports).
Pour conclure je suis désolé de
ne pas avoir été plus concis mais il me semble indispensable, sur des sujets
aussi importants, de structurer l’argumentation afin de permettre à chacun, au
travers de sa réflexion personnelle, de se faire une idée précise sur des
propositions permettant peut être d’envisager l’avenir de notre sport avec
davantage de sérénité.
Réflexion qui doit toujours être
au service de l’intérêt collectif.
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