COMMENTE EVITER LES BLESSURES AU DEVELOPPE COUCHE ?
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        Avec les nouveaux maillots et leurs performances accrues et les charges de plus en plus lourdes utilisées ces dernières années, nous voyons une multiplication des blessures à l’entraînement de nombreux athlètes de développé couché, j’aimerais faire partager ( après en avoir discuté avec le maitre du couché Joseph Ponnier ) mon expérience de 20 années consécutives de Développé Couché au niveau national sans aucune blessure et des nombreux conseils déjà donné.

Tout d’abord un point de départ qui concerne les athlètes de tous les âges est d’éviter le surentraînement !

Quand on est jeune, on veut en faire trop, faire beaucoup de séances, et quand on commence à vieillir on veut encore s’entraîner comme un jeune … Il est important d’avoir à l’esprit que nous ne faisons pas un sport d’endurance ( ce n’est pas du marathon mais du sprint ). Un athlète de développé couché ( en maxi, mais cela concerne aussi ceux qui font des répétitions ) a besoin de récupérer physique et surtout nerveusement. On ne devrait pas dépasser une séance de Développé Couché lourd par semaine.

Mais le point essentiel est le problème de l’épaule par le fait que c’est une articulation où s’insère de nombreux muscles : entre l’équilibre des trois faisceaux musculaires de l’épaule et surtout avec l’insertion du muscle pectoral ...

Pour moi, il y a un conseil essentiel, le conseil : toujours travailler lourd avec un maillot à chaque entraînement ! 

Depuis  17 ans en France nous avons des maillots de Développé couché, durant ces années il y a eu des évolutions entre les premiers maillots tout raides et les maillots souples dans le dos …

Depuis 15 ans, je travaille toujours très lourd à l’entraînement ( pendant les 6 mois de compétition à plus de 200 kg chaque semaine ) et je n’ai jamais eu de blessure … Je ne veux pas entrer dans la polémique pour ou contre le maillot en compétition, mais parler du développé couché à l’entraînement. C’est une question de durée et de protection.

Bien sûr, je ne recommande pas de travailler avec le maillot de compétition à chaque séance ( sauf les dernières semaines de la compétition ) mais avec un maillot plus grand pour bien maintenir l’épaule. Pour exemple : Nadine Vigouroux ( plusieurs fois médaillée aux Frances Masters ), athlète de ma région, avait une blessure à l’épaule qui ne guérissait pas et qui l’empêchait de s’entraîner. Je lui ai conseillé de s’entraîner toujours avec une combinaison une taille au-dessus, elle a put refaire de la compétition et a remporté ses premiers titres nationaux en 2009 et 2010. Il y aurait plusieurs athlètes qui pourraient témoigner d’avoir appliqué ce conseil avec succès, dont certains qui avaient des blessures à répétitions

Pour information, il y a 7 ans Inzer a sorti une combinaison : la Denim ( non validé par l’IPF, mais en jeans et ouverte dans le dos ). Quand je l’ai acheté, il y a 7 ans, au début dans la salle, beaucoup ont rigolé, mais pas très longtemps, quand ils ont vu que je pouvais la mettre et l’enlever tout seul ( pratique quand on s'entraîne seul ), quelle était souple et surtout très résistante, car j’ai toujours la même depuis 7 ans alors que je l’utilise à chaque entraînement ( sauf les quelques semaines avant les compétitions ).

C’est pour cela que je recommande de toujours utiliser une combinaison à partir de 65 % du maxi à l’entraînement …

Les blessures arrivent le plus souvent à l’entraînement qu’en compétition. Les blessures arrivent souvent sur un faux mouvement, un moment d’inattention, un moment de fatigue, la combinaison permettant de rattraper les erreurs … L’important est de se préparer pour la compétition et non pas de savoir quel maxi on fait sans maillot ( sauf en FSFA et maintenant en GPC où il y a des compétitions sans maillot ). Depuis 1994, je n’ai jamais fait un maxi sans maillot, je ne sais pas combien je vaux sans maillot, j’en ai rien à faire, l’important pour moi est d’être en pleine santé pour les compétitions qui se font avec maillot, et comme j’ai l’ambition de concourir encore 20 ans, je pense à mon corps.

Quand je disais cela, il m’arrivait que des compétiteurs me disent qu’eux s’entraînent toujours sans maillot et ne se sont jamais blessé … Mais malheureusement parmi ceux-là et parmi des grands champions français, quelques années après se sont retrouvés avec des blessures … On peut être solide où se croire solide, une blessure est vite arrivée …

Alors pensez-y, si vous vous voulez durer en compétition, protégez-vous, mettez une combinaison à l'entraînement !!!

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