DAVID GULLEDGE

        Un champion américain des années 2000 ...

                                   BENCHPRESS PALMARES

          VAINQUEUR DU MISSOURI STATE FAIR OPEN - 140 kg SLP : 2003

                          RECORD PERSONNEL - 125 kg : 331   kg
                          RECORD PERSONNEL + 125 kg : 317,5 kg

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                                   INTERVIEW ( en anglais pour le site CriticalBench.com )

J'ai vu des choses étonnantes dans ce sport l'année dernière. Le record de tous les temps au couché est maintenant de 397,5 kg, le record de tous les temps au soulevé de terre est de 422,5 kg et le record de tous les temps en squat est de 502,5 kg ! Mais parmi ces exploits, l'un d'entre eux, dans ma mine, est tout aussi incroyable. Dave Gulledge a fait un couché à 317 kg l'été dernier lors d'une compétition non officielle. Maintenant, même si ce n'est pas encore dans les livres, Dave a l'intention de faire exactement cela. Il va organiser une rcompétition de l'APF dans un avenir proche pour que son nom figure sur la longue liste des couché à 317,5 kg et qu'il soit le premier à le faire avant l'âge de 25 ans. Oui, Dave Gulledge a actuellement 22 ans et participe à la compétition dans les 140 kg. Ce qui m'étonne, c'est ce qu'il va faire ensuite. Son frère, Kyle Gulledge, est tout aussi bizarre que son frère. J'espère avoir un entretien avec lui à l'avenir. Kyle gère un soulevé de terre de 365 kg en - 125 kg à 19 ans ! Mais pour l'instant, laissez-moi vous présenter Dave Gulledge. Vous pouvez envoyer un courriel à Dave Gulledge à mopwrlftr@hotmail.com. JEU !

CD : Merci de me donner l'occasion de vous interviewer, Dave. Veuillez donner aux lecteurs une description de vous-même ?

DG : Je mesure 1,80 m et pèse environ 140 kg en compétition. Je descendrai à environ 132,5 kg si je n'ai pas de compétition à venir. Il se peut que j'aille à la compétition SHW cet hiver si je continue à prendre du poids. Je viens de Kansas City et je suis actuellement en train d'obtenir ma maîtrise en kinésiologie dans l'État du Kansas. Pour l'instant, mes meilleurs mouvements sont un squat de 365 kg, un couché de 317,5 kg et un soulevé de terre de 332,5 kg.
CD : Depuis combien de temps faites-vous du powerlifting ?
DG : Je pratique le powerlifting depuis un peu plus de deux ans. J'ai fait ma première compétition au milieu de l'année 2000. Je ne connaissais même pas les règles, ni rien sur l'équipement. Je me suis juste présenté à une compétition et j'ai participé.
CD : Avez-vous toujours été fort ?
DG : Eh bien, jusqu'à il y a environ trois ans, j'étais un joueur de football. J'ai joué deux ans à l'université avant d'arrêter. J'ai donc fait beaucoup de course de fond, ce qui m'a permis de garder mes forces. Chaque fois que j'avais une petite pause dans la basse saison, je me concentrais plus sur les poids et je courais moins. Pendant ces périodes, je devenais rapidement beaucoup plus grand et plus fort. Je n'étais donc pas très fort en powerlifting lorsque je jouais au football, mais j'étais quand même plus fort que tous les enfants de mon âge que je connaissais. Dès que j'ai arrêté le foot et que j'ai commencé à me concentrer sur les poids, ma force a commencé à augmenter. Elle ne s'est pas encore arrêtée, donc nous verrons ce qui se passera.
CD : Racontez-nous votre enfance et comment vous vous êtes mis à la musculation ?
DG : Enfant, j'ai toujours fait de l'athlétisme. J'ai joué au basket, au baseball, au football, à la gymnastique, à l'athlétisme et même au karaté. J'ai commencé à soulever des poids au lycée parce que je pensais que cela m'aiderait pour le football. Plus je soulevais de poids, plus j'aimais ça. Au bout d'un moment, j'en ai eu assez de devoir courir tout le temps pour jouer au foot parce que ma force diminuait et j'aimais devenir plus fort. Comme ma passion pour la musculation grandissait, j'ai commencé à lire tout ce que je pouvais sur le sujet. Malheureusement, la seule chose que je savais lire était les magazines de musculation. Un jour, j'ai lu un article sur T-mag de Dave Tate. Il parlait de toutes les choses que j'aimais, qui devenaient grandes et fortes. J'ai commencé à lire sur le powerlifting et j'ai adoré ce que je lisais. J'ai découvert Powerlifting USA et j'ai vu qu'il y avait une compétition près de chez moi. Sans même connaître toutes les règles, j'y suis allée et j'ai participé à la compétition. Tout le monde à la compétition semblait penser que j'étais prometteur en tant que powerlifteur et que je m'amusais bien, alors j'ai continué à m'entraîner.
CD : Qu'avez-vous ressenti en côtoyant des powerlifteurs professionnels à votre âge ?
DG : Je ne traîne pas vraiment avec les powerlifteurs professionnels. Je traîne juste avec mes amis. Certains d'entre eux ne soulèvent même pas de poids. J'ai traîné avec Mike Miller et certains membres de son équipe à Nazareth Barbell pendant une journée lorsque je me suis entraîné dans son gymnase. Je me suis aussi arrêté une fois dans le Westside pour un entraînement de squat. Ces deux expériences ont été géniales.
CD : Qu'est-ce que ça fait d'être aussi fort que vous l'êtes à un jeune âge ?
DG : C'est cool. Je me sens chanceux d'être bon dans quelque chose que j'aime vraiment faire.
CD : Citez-nous quelques uns de vos autres exploits de force ?
DG : Je n'ai jamais soulevé une voiture d'un enfant ou autre chose. Au gymnase, je me contente de squatter, de m'asseoir sur un banc, de soulever des poids et de faire des relevés de buste. Tous mes meilleurs levers sont en compétition, sauf mon squat. Je pense que le meilleur squat que j'ai fait est un squat de 340 kg box avec des bandes bleues et des mini-bandes sur la barre. C'est au moins 385 kg dans le bas et plus de 465 kg dans le haut de la façon dont nous installons nos bandes. J'ai fait ça à la fin d'un entraînement de squat DE avec mes bretelles baissées dans mon vieux maillot en poly. Je pense que mon meilleur relevé de buste est un peu plus de 272,5 kg. À part ça, je ne connais rien de bien.
CD : Comment pensez-vous vous positionner par rapport aux autres powerlifteurs ?
DG : Je n'ai fait que trois compétitions complètes et je n'ai pas encore monté mes meilleurs mouvements. Mon meilleur total n'est que de 2050, donc officiellement, je ne pense pas que je m'accumule bien. Je pense que j'ai le potentiel pour me mesurer à la plupart des autres powerlifteurs lors d'une compétition sur les 3 mouvements. Je pense que mon squat et mon couché pourraient être géniaux. J'ai un peu plus de mal avec le soulevé de terre, mais si je peux faire des progrès lents et réguliers, je devrais bien m'en sortir.
CD : Croyez-vous qu'avec l'arrivée du powerlifting professionnel, le powerlifting évolue dans la bonne direction ?
DG : Je pense que oui. Je pense que le powerlifting professionnel est génial. J'espère qu'il continuera à devenir de plus en plus populaire. Je pense qu'il peut aussi le devenir. Beaucoup de gens à qui je parle de powerlifting semblent très intrigués. Si le sport est diffusé et que la couverture est bonne, je pense qu'il continuera à se développer. Et je ne sais pas vraiment pourquoi il n'est pas plus souvent diffusé à la télévision. Je vois le patinage artistique et le saut à la corde beaucoup plus souvent que le powerlifting, et personne que je connais n'aime vraiment cette discipline. Je ne suis pas sûr que ce sera un jour un sport de masse, mais ce serait bien de gagner plus d'argent dans ce sport. Je serais heureux de gagner quelques dollars dans ce sport. J'espère juste que la camaraderie restera si l'argent entre dans le sport. J'aime pouvoir appeler Mike Miller et parler du couché, ou simplement m'arrêter à Westside, l'un des meilleurs gymnases du pays, pour un entraînement de squat. Ce genre de choses n'arrive pas dans d'autres sports, et j'espère que cela ne disparaîtra pas.
CD : J'ai toujours prêché pour avoir des partenaires d'entraînement. Avez-vous des partenaires d'entraînement ?
DG : Pendant ma période de powerlifteur, je me suis entraîné seul et avec des partenaires. A mon avis, avoir de bons partenaires d'entraînement est crucial pour le succès. Mes progrès sont toujours plus importants lorsque je m'entraîne avec d'autres personnes qui ont les mêmes objectifs que moi. Quand je suis à la maison, je m'entraîne avec mon petit frère et quelques amis à lui. Ce sont des partenaires d'entraînement incroyables qui ont sûrement fait de moi un meilleur powerlifteur. De plus, avoir un jeune frère toujours à ses côtés est une motivation pour ne jamais lâcher. Quand j'étais à l'université, je m'entraînais avec deux amis et ils étaient aussi des partenaires d'entraînement géniaux. Je pense aussi que s'entraîner seul est mieux que de s'entraîner avec quelqu'un qui n'est pas motivé et qui ne porte pas de pantalon. Si vous n'avez pas de partenaire d'entraînement, vous devriez en trouver un.
CD : Qui avez-vous regardé quand vous avez commencé à vous entraîner ?
DG : Je ne connaissais pas vraiment de compétiteurs en powerlifting quand j'ai commencé. J'ai toujours lu des articles sur les gars du Westside, et j'ai trouvé qu'ils étaient géniaux et inspirants. Je regarde simplement les gars les plus forts du monde et j'ai envie de soulever ce qu'ils soulèvent. Je n'ai jamais vraiment suivi les gars légers. J'ai toujours été intrigué par les grands types qui soulèvent des poids énormes.
CD : Quel était l'un des défis à relever pour devenir un powerlifter ?
DG : J'aime tellement m'entraîner que les choses que beaucoup pourraient considérer comme des sacrifices ou des défis ne me dérangent pas. Je dois parfois garder les choses en perspective. Je peux me retrouver à penser que le monde entier devrait tourner autour de l'entraînement, de l'alimentation et du sommeil. Je dois me rappeler qu'il y a des choses en dehors du powerlifteur. Je dirais que c'est le plus grand défi.
CD : Parlez-nous de vos entraînements et de votre préparation aux compétitions.
DG : Pour mon squat et mon soulevé de terre, je suis les méthodes du Westside. J'ai eu beaucoup de succès avec mon squat en faisant un maximum d'efforts et une journée DE avec des groupes. Quand j'ai commencé à faire de l'exercice, j'ai suivi les méthodes de Westside pour mon couché. Récemment, j'ai commencé à intégrer certaines méthodes de Metal Militia dans mon entraînement. Il semble que j'ai réussi à combiner les deux méthodes qui me conviennent le mieux. Je m'entraîne en compétition si j'ai un rendez-vous à venir et je coupe le jour de la vitesse. Quand je n'ai pas de rendez-vous, je fais la journée de vitesse et je laisse tomber le travail en maillot pour une journée normale d'entraînement des hommes ou pour un entraînement de représentant supérieur. J'apprends toujours des cycles d'entraînement passés et j'essaie de nouvelles choses. Je commence à m'entraîner pour une compétition dans 12 semaines, mais je m'entraîne très dur. Je me donne beaucoup de mal, et si j'ai besoin d'un jour de congé, j'en prends un. J'écoute du heavy metal quand je m'entraîne. Hatebreed est mon préféré en ce moment. Je mange une tonne de nourriture quand je me prépare pour une compétition. J'ai déjà vomi mon petit déjeuner parce que j'en avais marre de la nourriture. Quand cela arrive, je fais la même chose et je la mange à nouveau. Mes parents pensent que j'ai parfois des problèmes quand ils voient cela. J'aime aussi me fixer des objectifs pour ma prochaine compétition et les écrire sur le miroir de ma salle de bains.
CD : Votre entraînement diffère-t-il d'une saison à l'autre ?
DG : Je garde le même modèle, mais je fais les choses différemment. Je garde mes jours de squat DE, mais à l'intersaison, j'utiliserai moins de tension de bande. J'augmente la tension du groupe quand je prépare une compétition. Les jours où le couché est lourd, j'utilise mon maillot si j'ai une compétition à venir. Pendant l'intersaison, je me contenterai de faire le travail normal ME ou de faire un peu de travail de représentation. Je fais un peu la même chose pour les squats. Je fais plus de travail de représentation et de volume pendant l'intersaison. Ensuite, pour me préparer à une compétition, je retourne au travail ME. Mon attitude est également différente lorsque je m'entraîne pour une compétition et lorsque je ne le fais pas. Je suis beaucoup plus motivé en saison. Pendant l'intersaison, j'essaie de me détendre un peu et de ne pas trop m'énerver. Cela semble contribuer à minimiser la fatigue mentale. Je suis encore un peu novice dans ce sport, alors j'essaie toujours de trouver ce qui me convient le mieux en ce qui concerne l'intersaison. Tout comme mon entraînement aux compétitions, cela va évoluer avec le temps.
CD : Comment vous êtes-vous sentie de passer 317,5 kg à votre âge ?
DG : Je me suis senti bien. Je ne m'attendais pas vraiment à ça à mon âge. Je suis juste devenu de plus en plus fort sur le banc. Tout le monde autour de moi a commencé à me dire que je devrais bientôt faire les 317,5 kg ( 700 lbs ). Je ne savais pas quoi en penser, mais finalement, je me suis fixé comme objectif de le faire lors de ma prochaine compétition, et je l'ai fait. C'était une journée amusante quand je l'ai fait. C'était lors d'une rencontre de SLP, ce qui est assez discrédité. Je ne devrais pas avoir de problème à faire cela et plus encore lors de ma prochaine compétition de l'APF.
CD : Avez-vous des favoris dans la salle ?
DG : Les jours de squat, le travail avec le maillot, le heavy metal bruyant ...
CD : Que penses-tu des systèmes d'entraînement comme Metal Militia et Westside Barbell ?
DG : Je pense qu'ils sont tous les deux géniaux. Ils ont évidemment fait leurs preuves sur le plateau de compétition, et c'est ce qui compte. J'utilise les méthodes des deux groupes dans mon entraînement. J'ai rencontré des gens des deux salles et ce sont des gens super sympas et bien informés. Je n'en serais pas là aujourd'hui sans les écrits de Louie Simmons et de Dave Tate. Sans eux, je serais peut-être encore en train de lire un magazine de bodybuiding.
CD : Quels sont vos autres centres d'intérêt, à part le powerlifting ?
DG : En ce moment, je suis à l'école. Cela me prend la plupart de mon temps, mais en dehors de cela, j'aime traîner avec mes amis, ma petite amie et ma famille, lire des livres, regarder des films et bien sûr parler et lire sur l'entraînement.
CD : Quels sont les compléments alimentaires que vous prenez ?
DG : Je prends beaucoup de protéines en poudre parce que je déteste cuisiner. Je prends une multivitamine, et parfois de l'huile de lin. Si je veux prendre du poids avant une compétition, je prends de la créatine, et si je me sens mal avant l'entraînement, je prends de l'éphédrine ou de la caféine.
CD : Que pensez-vous des powerlifters aujourd'hui ? Y en a-t-il qui vous viennent à l'esprit ?
DG : Les powerlifters que je connais et avec qui je traîne sont parmi les personnes les plus cool et les plus gentilles que je connaisse. Ceux qui me viennent le plus à l'esprit sont ceux avec qui je m'entraîne. Nous sommes un groupe de jeunes nouveaux venus dans ce sport. C'est génial de voir tout le monde progresser et continuer à s'améliorer.
CD : Que diriez-vous à un powerlifteur débutant ou à un lifteur qui débute en powerlifting ?
DG : Lisez autant que possible sur l'entraînement. Parlez à d'autres personnes qui ont fait ce que vous voulez faire. Internet est un outil précieux à cet égard. Voyez ce qui a fonctionné pour eux et ce qui n'a pas fonctionné. N'ayez pas peur d'essayer de nouvelles choses. Tenez un journal d'entraînement et découvrez ce qui fonctionne pour vous. Trouvez un partenaire d'entraînement ayant les mêmes objectifs que vous. Mangez beaucoup.
CD : Que pensez-vous du sport du powerlifting et de ses adeptes en général ?
DG : Je pense que le powerlifting est l'un des sports les plus cool qui existent. Je pense que c'est en grande partie grâce aux personnes qui pratiquent ce sport. Je sais qu'il y a des chamailleries, mais pour la plupart, tout le monde est très solidaire et amical.
CD : Est-ce que la force est dans votre famille ?
DG : Ma mère et mon père ne soulèvent pas de poids sérieusement, donc je ne connais pas leur potentiel de force. Mon jeune frère est pourtant très fort. Il a soulevé 317,5 kg lors de sa première compétition. Un an plus tard, il en a soulevé 365 kg à 19 ans. Il a également soulevé 255 kg lors de la même rencontre. Il semble donc que nous ayons tous deux un don pour la force. C'est génial d'avoir un frère aussi fort et dévoué au powerlifting. Je ne serais pas aussi fort qu'aujourd'hui si je ne m'étais pas entraîné avec lui.
CD : Que suggérerais-tu à quelqu'un sur la façon de devenir plus fort ?
DG : Entraînez-vous lourdement et mangez une tonne. Ne vous inquiétez pas trop pour votre pack de six. Sois patient parce que devenir fort ne se fait pas en une nuit. Il n'y a pas de secret. Les gens deviennent forts grâce à de nombreux programmes différents, mais ce qu'ils ont en commun, c'est le travail acharné et l'évaluation constante des progrès.
CD : Quelle est la prochaine étape pour vous ?
DG : Ma prochaine compétition sera la rencontre d'État de l'APF du Missouri. Après cela, je veux aller à la compétition seniors de l'APF. Si les choses continuent à bien se passer, j'aimerais participer à la WPO.
CD : Y a-t-il autre chose que vous aimeriez mentionner à nos lecteurs ici sur Bodybuilding.com ?
DG : Merci de lire mon interview. Entraînez-vous dur.
CD : Merci d'avoir pris le temps de faire cette interview.
DG : Merci de m'avoir interviewé.

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