BRIAN SIDERS
Un champion poids lourd américain de l'IPF !
VICE-CHAMPION DES JEUX MONDIAUX IPF ( 90-125 kg ) : 2005
CHAMPION DU MONDE IPF OPEN + 125 kg : 2003 2004
7° CHAMPIONNAT DU MONDE IPF OPEN
+ 125 kg : 2002
RECORD
PERSONNEL
SQUAT + 125 kg : 462,5 kg
RECORD
PERSONNEL BENCHPRESS + 125 kg : 365 kg
RECORD
PERSONNEL
DEADLIFT + 125 kg : 392,5 kg
RECORD
PERSONNEL TOTAL + 125 kg : 1282,5 kg
INTERVIEW
réalisée
par Larry Miller ( pour la revue Powerlifting USA en 2004 )
LM : Brian,
peux-tu nous donner
quelques informations sur toi !
BS : J'ai
26 ans, je suis psychologue correctionnel dans une prison de haute sécurité.
Ma femme s'appelle Amy et nous n'avons pas d'enfants.
LM : Avec
ta spécialité en psychologie, ne penses-tu pas que les powerlifteurs devraient
entraîner l'aspect psychologique de leur mouvement ?
BS : Je
pense que les meilleurs powerlifteurs ont trouvé le bon chemin pour développer
en eux les meilleures techniques pour être efficace psychologiquement. Je pense
que les débutants ont besoin d'aide à ce niveau là. Beaucoup de débutants
ont une attitude négative et n'ont pas la confiance que peuvent avoir les
champions. Avec le temps, beaucoup de champions ont développé leurs
propres techniques psychologiques.
LM :
Depuis combien de temps fais-tu du sport et de la compétition ?
BS : J'ai
fait une compétition de développé couché au lycée en 1995 et j'ai commencé
à jouer au football et j'ai donc commencé à soulever des poids. Lors de mes
études j'ai fais une année de football, la deuxième année je me suis
concentré sur le powerlifting. J'ai commencé à concourir régulièrement en
1998 sur les 3 mouvements.
LM :
Avais-tu un mentor quand tu as commencé à t'entraîner ?
BS :
Quand j'avais 17 ans un ami m'a fait entrer dans un club où je m'entraîne
actuellement. J'y ai rencontré John Messinger et Vince White. Ils m'ont montré
toutes les choses que je connais dans ce sport.
LM : Quel
es ton point de vue sur les contrôles anti-dopage, les équipements et la
quantité de fédérations.
BS : Ce
serait bien si on pouvait rassembler les fédérations. Je comprend que les gens
aient le choix s'ils veulent utiliser des équipements ou des drogues. Je pense
qu'il faut séparer ceux qui veulent pousser naturellement et ceux qui
choisissent de prendre des drogues. Je pense que l'USAPL fait un bon travail,
notamment concernant les contrôle anti-dopage pour prouver que leurs athlètes
sont propres. Je pense que l'IPF doit intensifier son travail. Je pense que tous
les pays ne sont pas aussi strict que nous. J'ai participé à une compétition
WPO. Je pense que les athlètes doivent pouvoir essayer différentes
fédérations pour dans laquelle il est le mieux.
LM : Quel
es ton expérience de participer à l'équipe américaine à travers le monde ?
BS : Ma
première expérience m'a ouvert les yeux. Faire un voyage en avion à l'autre
bout du monde m'a montré que ce n'est pas facile d'être au top quand on
voyage. J'ai été plus à l'aise la deuxième fois au Danemark comparé à la Slovaquie.
Il y a beaucoup à faire au niveau psychologique. Je pense que beaucoup de
personnes sont intimidés lors de leur première compétition internationale et
avec le temps ils deviennent plus à l'aise.
LM : Cela
a-t-il créé plus d'amitié avec les autres dans une compétition mondiale que
dans une compétition plus locale ?
BS : Oui,
m'ais j'ai créé des liens d'amitié à chaque compétition que j'ai faite. Aux
nationaux tous les poids lourd se connaissent. J'ai toujours fait de bonnes
expériences en compétition, rencontrant de nouvelles personnes.
LM :
As-tu créé des liens d'amitiés particuliers durant ces années ?
BS : Aux
championnats du Monde, c'est toujours Sherman Ledfort et Wade Hooper qui
m'aident. C'est important d'avoir quelqu'un d'expérimenté comme Wade. Bien que
le powerlifting soit un sport individuel, on ne pas réaliser un gros total sans
les personnes qui sont derrière la scène.
LM : Quel
es ton programme d'entraînement, combien de jours par semaine t'entraînes-tu ?
BS : J'ai
probablement essayé tous les programmes d'entraînement. Maintenant j'utilise
une combinaison de tout ce que j'ai appris ainsi que ce que j'ai rajouté
moi-même. Je m'entraîne actuellement 6 jours par semaine. J'utilise beaucoup
d'exercices d'assistance ainsi que les élastiques et les chaînes. J'ai trouvé
des moyens pour les utiliser sur n'importe quel exercice. Je fais des squats
régulièrement, dessquat avec les chaînes, avec les bandes, du travail
dynamique ... Je ne met pas trop lourd en pourcentage contrairement à beaucoup
de compétiteurs. Ce n'est que les 4 dernières semaines que je passe à plus de
90%.
LM :
Maintenant que tu as remporté les Mondes, qu'est ce que tu as envie de faire ?
BS :
J'aimerai travailler mon soulevé de terre. Je n'ai pas un bon soulevé de
terre, j'aimerai l'améliorer pour les prochaines compétitions. Il y a des
compétitions où je suis obligé de me limiter au couché pour pouvoir passer
une bonne barre au terre, des fois la cambrure du dos me fatigue. Je fais tout
faire pour voir comment obtenir le meilleur total. Je n'ai pas de réel
problème pour chaque exercice. Mon autre but est de voir comment je pourrais
aider notre sport à se développer. J'aimerai aider à ce qu'il soit plus
perçu par les médias et promouvoir des compétitions comme le Bench America.
J'ai vu de nombreux fans, qui n'avaient sûrement jamais poussé une barre,
acheter un billet pour cette compétition. Le powerlifting n'est pas assez fun
pour attirer. Je ne comprend pas comment le golf ou le bowling peuvent attirer
du monde, mais peut-être qu'avec le temps le powerlifting le pourra aussi.
LM :
Penses-tu qu'apporter de l'argent dans le sport peut faire la différence ?
BS : Je
pense que cela peut rassembler les meilleurs compétiteurs. Au Bench America, il
y avait des compétiteurs de toutes les fédérations, et il y a de nombreux
compétiteurs qui tirent avec des combinaisons simples à la WPO et
réciproquement à la Moutaineer Cup.
LM :
Concernant l'équipement, quel matériel utilises-tu ?
BS :
J'utilise les combinaisons de chez Inzer, qui maintenant me sponsorise.
J'utilise ces équipements parce qu'ils me sponsorisent mais aussi parce que ce
sont celles qui me vont le mieux.
LM : Quel
conseil donnerais-tu à un débutant ?
BS : Ne
vous intéressez pas au poids tant que vous n'avez pas une bonne technique.
Beaucoup de jeunes pensent d'abord à faire un maxi avant de savoir faire le
mouvement correctement. Il ne faut pas être impatient et d'abord prendre le
temps d'avoir une bonne technique pour éviter les blessures.
LM :
Quels sont tes compétiteurs préférés ?
BS : Le
premier powerlifteur dont j'ai entendu parler est Ed Coan, en lisant un article
sur lui cela m'a motivé pour faire de la force. Mes compétiteurs préférés
sont Wade Hooper et Steve Goggins. Au niveau international, je suis
impressionné par les ukrainiens pour leur technique et leur précision, tout
particulièrement par un jeune comme moi, Papazov qui tire en - 125 kg. Les
athlètes internationaux légers sont aussi très impressionnants
proportionnellement.
LM :
Quels sont tes exercices préférés en complément des 3 mouvements ?
BS : Pour
le couché : je fais du développé couché avec les planches, de l'incliné, et
du développé assis pour les épaules. Pour le squat : du squat dans la cage
avec des chaînes ou des bandes, et du squat serré. Pour le terre : je fais des
relevés de buste, du terre partiel et du terre prise sumo aux racks.
Retour à la page d'accueil : accueil