TIMEA ZAVODSKY +

        Cette championne hongroise impressionne par sa puissance et par son esthétisme, elle qui a commencé par le bodybuilding est capable de faire du squat et du soulevé de terre à 220 kg est une grande championne des -82,5 kg, elle vient de faire un retour après trois d'absence pour remporter un 3° titre mondial et continue sa lancée en 90 kg !

               Palmarès        Photos         Interview

                                                         BENCH PRESS PALMARES

         CHAMPIONNE DU MONDE IPF - 82,5 kg : 1998 1999 2002
         CHAMPIONNE DU MONDE IPF - 90   kg : 2003     
    VICE-CHAMPIONNE DU MONDE IPF - 82,5 kg : 2004     

         CHAMPIONNE D'EUROPE EPF - 82,5 kg : 1998 2004

    VICE-CHAMPIONNE D'EUROPE POWERLIFTING EPF - 90   kg : 2003

                         RECORD NATIONAL     - 75   kg : 170   kg ( 373 lbs )
                         RECORD NATIONAL     - 82,5 kg : 180   kg ( 395 lbs )
                         RECORD NATIONAL     - 90   kg : 175,5 kg ( 385 lbs )          

                                                        PHOTOS GALLERY

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 un beau physique à 85 kg !
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 avec le champion Daiki Kodama
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 record du monde à 175,5 kg ...
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 avec Antoine Breton ...

                                                       INTERVIEW
                 réalisée par Anna-Maria Uto en 1999 pour le magazine : Powermag

     AMU : Timéa, tu viens de remporter la médaille d'or aux championnats du Monde de développé couché : peux-tu nous raconter ton parcours sportif ?
     TZ : Le sport a toujours fait partie de ma vie. Passionné de football, mon père a toujours incité mon frère et moi à pratiquer le sport. C'est de lui que je tiens également cette génétique et cette endurance qui ont fait de moi une championne.
     AMU : La façon dont tu es venue à pratiquer le powerlifting est assez particulière !
     TZ : Effectivement, j'ai débuté ma carrière sportive dans une équipe de handball à l'âge de 12 ans. J'y suis restée 8 ans, mais j'ai compris que ce sport ne m'amènerait jamais au top car sans une équipe homogène la progression individuelle se perd dans l'esprit collectif. Puis j'ai commencé à travailler, j'ai arrêté un peu le sport, je me suis consacrée à ma vie professionnelle. Après mon accouchement j'ai senti le besoin de refaire du sport. A cette époque, j'avais besoin d'un changement autant sur le plan sentimental que sur le plan physique. J'ai donc déménagé dans une autre ville où j'ai fait la découverte proprement dite de la musculation. Je suis tombée amoureuse de ce sport : le fait de pouvoir s'entraîner sans être tributaire d'un fuseau horaire ou de quelqu'un, on fait ce qu'on veut. La musculation nous donne une forme de liberté individuelle que je recherchais depuis tellement longtemps. Au début, c'est l'esthétique qui m'a motivée. En l'espace de quelques mois j'ai vu mon corps se transformer, se raffermir, se muscler. Je me sentais mieux dans mon corps. Mais le déclic s'est produit quand j'ai rencontré mon entraîneur et petit ami actuel lors d'une compétition en Allemagne. C'est lui qui m'a finalement lancé sur la voie de la compétition, qui a préparé mes entraînements et m'a accompagné aux compétitions. En fait au début j'avais peur que les compétitions prennent trop de temps dans ma vie car j'avais une petite fille à ma charge. Pendant quelques années j'ai pratiqué parallèlement le bodybuilding et le powerlifting : j'ai même participé en 1998 au championnat d'Europe de Bodybuilding où j'ai été jugé selon l'esthétique des juges trop forte et trop musculaire alors j'ai décidé d'arrêter le culturisme pour me consacrer entièrement au powerlifting !
     AMU : Dans quelle catégorie as-tu débuté la compétition ?
     TZ : J'ai commencé dans la catégorie des 75 kg, mais l'année d'après j'ai changé et depuis je concours en 82,5 kg.
     AMU : Quels sont tes titres et tes meilleurs résultats ?
     TZ : Je suis championne de Hongrie, d'Europe et du Monde en 1998 et de nouveau championne du Monde en 1999 ... Tout cela en développé couché ... Mes meilleurs résultats je les ai faits en compétition : je fais partie des quelques chanceux sur qui le stress de la compétition agit comme un booster et je pousse mieux que lorsque je m'entraîne dans une salle.
     AMU : Quel est ton programme d'entraînement ?
     TZ : Je m'entraîne 5 fois par semaine, je me repose le samedi et le dimanche. En début de semaine je me concentre sur les trois mouvements et dans la dernière partie de la semaine je fais travailler les autres groupes musculaires, je fais des séries longues parce que je tiens à avoir un physique harmonieux, on pourrait dire que je fais un entraînement de culturiste. 
            le lundi    : squat + exercices d'assistance pour les jambes 
            le mardi    : développé couché  
            le mercredi : soulevé de terre 
            le jeudi    : mouvements complémentaires 
            le vendredi : les trois mouvements en séries longues ... 
     AMU : Et avant une compétition ?
     TZ : Lorsque je me prépare pour une compétition, je m'entraîne moins mais plus lourd, je prends plus de temps
de repos car la récupération après un entraînement lourd est aussi important que l'alimentation et la préparation psychologique. La progression se fait par des sauts de 5 kg par semaine ( exemple en squat : je commence deux mois avant à 180 kg puis 185, 190, 195, 200, 205, 210, 215 ... ) et j'essaye de faire le maximum de répétitions. J'arrête aussi progressivement les mouvements d'assistance et je me concentre sur les trois mouvements. Quand je me prépare pour une compétition de développé couché, mouvement où j'excelle, j'arrête le squat et le soulevé de terre 10 jours avant la compétition.
     AMU : Qu'est ce que tu penses de l'utilisation du maillot ?
     TZ :
Je le trouve indispensable, surtout au développé couché, il limite les risques de blessure. Je mets toujours le maillot quand je pousse lourd et les bandes quand j'exécute un squat lourd. Outre le fait que le maillot protège l'articulation des épaules ( j'ai eu quelques petites blessures à l'épaule ) il me procure une sensation de sûreté et me fait gagner à peu près 10 kg, ce qui n'est pas négligeable.
     AMU : Afin de conclure cette interview j'aimerais te poser une question quelque peu indiscrète. Quelles sont les réactions des gens sur ton physique exceptionnellement musclé ?
     TZ : Je pense que c'est une bonne question parce que de plus en plus de sportives powerlifteuses ou bodybuildeuses sont confrontées à ce problème. Je suis consciente que je me suis forgée un physique herculéen et par là même je suis exposée aux regards curieux des gens. Pour être tout a fait honnête cela me gêne et je n'accroche pas vraiment avec les femmes, elles admirent les hommes musclés et la force, mais lorsqu'il s'agit d'une femme forte et musclée ... Les hommes m'acceptent plus facilement !

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