JENNIFER THOMPSON
Une grande championne américaine des 60 kg qui s'est révélée en 1999 et a enchainé sur les titres mondiaux au couché avant de passer en Classic et d'aligner les titres mondiaux en force et eu couché ...
Site internet : www.132poundsofpower.com
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Interview Training
CHAMPIONNE DU MONDE OPEN -
60 kg IPF : 2001 2003 2006 2010
CHAMPIONNE DU MONDE OPEN -
63 kg IPF : 2017 2018 2019 ( Raw )
CHAMPIONNE DU MONDE MASTER -
63 kg IPF : 2016 2019
VICE-CHAMPIONNE DU MONDE OPEN -
60 kg IPF : 2000 2002 2004
VICE-CHAMPIONNE DU MONDE OPEN - 67,5 kg IPF :
2007
3° CHAMPIONNAT DU MONDE OPEN -
60 kg IPF : 1999
CHAMPIONNE DU MONDE POWERLIFTING OPEN -
63 kg IPF : 2014 2015 2016 2018 ( Raw )
CHAMPIONNE DU MONDE POWERLIFTING MASTER -
63 kg IPF : 2013
6° CHAMPIONNAT DU MONDE POWERLIFTING OPEN -
60 kg IPF : 2008
3° DU BENCH AMERICA WORLD : 2004
CHAMPIONNE DU BENCH AMERICA Toutes Catégories : 2004
RECORD
PERSONNEL OPEN - 60 kg : 150 kg ( 330 lbs )
RECORD
PERSONNEL OPEN - 67,5 kg : 150 kg ( 330 lbs )
INTERVIEW
réalisée
par le Docteur Larry Miller pour le magazine Powerlifting USA
LM : Jennifer, peux-tu
commencer par nous donner quelques renseignement sur toi ...
JT : J'ai
28 ans, je suis institutrice ( 7th grade math teacher ), je suis mariée et nous
vivons en Caroline du Nord.
LM :
Depuis combien de temps fais-tu de la force et comment y es-tu venu ?
JT : Je
fais du powerlifting depuis 3 ans, j'ai découvert ce sport en vacances à
Venice Beach. J'ai fait ma première compétition dans ma ville d'origine dans
le Michigan et j'étais très bien ... depuis je n'arrête pas de concourir.
LM : Quels
sont les records que tu détient ?
JT : Je détient
le record national, américain et mondial du développé couché sur les trois
mouvements avec 122,5 kg ( 270 lbs ) et le record national et américain en
développé couché seul avec 125 kg ( 275 lbs ), les deux dans la catégorie
des 60 kg ( 132 lbs ).
LM :
Vas-tu continuer à concourir dans toutes les compétitions où veux-tu te
spécialiser dans le couché ?
JT : J'ai
participé à mes premiers championnats nationaux l'année dernière et je
voudrais continuer dans les deux styles de compétition.
LM : Quels sont
tes objectifs ?
JT : Je viens
d'obtenir un de mes objectifs au championnat du Monde de Développé Couché IPF
en Nouvelle Zélande avec la médaille d'or. Mon objectif pour l'année
prochaine est de conserver mon titre et de battre le record du monde. Mon
objectif en powerlifting est de devenir championne nationale et de concourir au
niveau international.
LM : Quelles sont
les différences entre concourir au niveau national et au niveau mondial, que ce
soit individuellement où comme membre d'une équipe ?
JT : Il y a bien
sûr une différence entre concourir au niveau national où international. Tu te
prépares différemment parce que les voyages sont plus facile pour les
nationaux. Au niveau national tu concoures individuellement, mais au niveau
mondial tu es aussi concerné par le classement par points de l'équipe. Je
préfère l'arbitrage international parce que la réputation des compétiteurs
n'est pas un facteur ...
LM : Quels sont
les compétiteurs et nations qui t'impressionne ?
JT : J'ai un long
moment impressionné par quelques pays de champions quand je faisait la
comparaison entre puissance et technique. C'est supposé être un sport de force
et non pas un sport de technique. C'est très frustrant quand vous avez beaucoup
de force, mais que tu perd sur la technique. Quand tu parles du développé
couché, c'est supposé être celui qui pousse le plus lourd. Si tu as quelqu'un
qui soulève la barre de 5 centimètres contre 25 centimètres, qui est
réellement le plus fort ? Les spectateurs ne sont pas impressionnés par un
compétiteur qui ne soulève la barre que de 5 centimètres.
LM : Pourquoi
crois-tu que notre sport n'attire pas les spectateurs ?
JT : Je ne pense
pas que notre sport dans son entier est très médiatisé. Si tu parles à
quelqu'un dans la rue et qu'il veux savoir si tu es vraiment fort, il te demande
combien tu pousses au développé couché. C'est un exercice que tout le monde
connaît et que tout le monde fait dans une salle de musculation. Par
conséquent notre sport peut devenir plus populaire.
LM : Es-tu
favorable aux compétitions avec des prix en argent et penses-tu que cela donne
le même résultat que nous avons dans le bodybuilding ?
JT : Quand tu
rajoute l'argent, tu trouves des personnes qui sont prêtes à tout pour gagner.
Nous avons déjà les effets de ces combinaisons bizarre et des drogues.
LM : Quel est ton
opinion
sur les combinaisons de couché triple
épaisseurs et tous les autres équipements étranges ?
JT : Ce n'est pas
l'athlète qui fait le travail mais l'équipement. Une simple épaisseur est le
maximum d'équipement que nous utilisons, mais si nous voulons savoir qui est le
meilleur faisons le sans. Je ne suis pas sûr qu'un maillot d'une épaisseur
triple puisse changer ma performance. C'est une partie de l'industrie du sport
qui nous permet de trouver des sponsors. Je pense qu'économiquement cela freine
beaucoup de monde dans notre sport.
LM : Soit,
parlons des combinaisons, nous savons tous qu'ils meurtrissent le corps, j'ai
entendu que tu avais du mal a expliquer cela à une masseuse.
JT : Oui, j'ai vu
une masseuse après une compétition et elle ne comprenait toutes ces brûlures
le long de mes bras. J'ai essayé de lui expliquer que c'étais du au frottement
de mon maillot serré, mais elle a mis beaucoup de temps pour comprendre cette
problématique. Cela peut paraître un peu barbare, mais nous devons faire cela
pour pouvoir gagner.
LM : Que peux-tu
nous dire sur ton programme d'entraînement ?
JT : Je
m'entraîne quatre jours par semaine pour des séances de une heure et demi. Je
fais du couché une fois par semaine. Je fais une semaine de force et une
semaine de vitesse. Durant la semaine de vitesse j'utilise les bandes
élastiques qui je pense peuvent aider beaucoup parce que tu es ...
LM : Y
a-t-il des compétiteurs qui ont une influence sur ta motivation ?
JT : La personne
qui m'influence le plus est mon mari. Il est lui aussi un très bon athlète et
il se dévoue sans compter ses efforts dans la planification et la recherche pour mes entraînements.
L'autre personne qui m'a beaucoup aidé est C.J. Batten. Il m'a aidé quand j'ai
commencé et m'a beaucoup apporté au niveau technique. Il a suivi ma
progression et est quelqu'un de merveilleux. Il y a beaucoup de personnes
formidable dans le powerlifting. Chacun semble être de bonne volonté pour
aider et partager. Après ma première compétition, j'ai dit à mes amis
combien j'avais rencontré de personnes formidable. C'est super de voir que nous
sommes tous des compétiteurs et que nous pouvons nous aider les uns les autres.
LM : Quels
suppléments utilises-tu ?
JT :
Sportpharma est un de mes sponsors. Leurs barres Promax sont les meilleures. Je
les utilise chaque jour. J'en consomme deux fois par jour suivi de deux shakers
chaque jour.
LM : Si je
les appelle et je mentionne votre nom est-ce que j'aurai une réduction ?
JT : Vous
pouvez toujours essayer. J'ai essayé de nombreux suppléments. les shakers de
Sportpharma ont un goût formidable. Leurs barres proteinées contiennent aussi
des hydrates de carbones mais elles sont si bonnes. C'est un très bon
coupe-faim, spécialement quand vous vous entraînez. J'utilise les boissons aux
hydrates avant l'entraînement et un shaker juste après. Je suis proteinée au
maximum.
LM : Quel
est votre point de vue sur les contrôles antidopage ?
JT :
Evidemment, les contrôles antidopage sont un problème d'argent. Ce n'est pas
bon marché, mais nous en avons besoin. Au niveau national, ce n'est pas si mal,
mais nous pourrions faire mieux. Au niveau international, il y a des signes
d'utilisation de stéroides. Vous pouvez le voir. Cela ne doit pas être fait au
hasard. Si tu es au sommet du sport tu dois être testé.
LM : Quel
type d'équipement utilises-tu ?
JT :
J'utilise les maillots Inzer, ils en ont un spécial pour moi. J'utilise aussi
leurs équipements pour le squat et le soulevé de terre. Ils ont été très
généreux en équipement pour notre équipe pour les Mondes et j'apprécie
cela.
LM : Que
penses-tu qu'il devrait être fait pour attirer plus de femmes en compétition ?
JT : Je
pense que nous devrions d'abord cibler les écoles. Nous commençons à voir
plus de possibilités pour choisir notre sport comme discipline de gym. Nous
avons de plus en plus de femmes powerlifters qui apparaissent dans des films et
qui ne ressemblent pas à des hommes, ce qui est le meilleur moyen d'inciter les
femmes à utiliser des poids. Nous devons montrer que nous sommes
représentatives de ce sport. Il y a de plus en plus de compétitions scolaires.
Il est nécessaire qu'il y ait plus de compétitions locales pour toucher le
plus de monde possible.
LM : Que
penses-tu des compétitions IPF se déroulant de nouveau aux USA ?
JT : Je
trouve que c'est très bien d'en organiser ici. Je pense que nous devons les
éblouir de ce que nous avons en Amérique. La Nouvelle Zélande a
définitivement compris cela avec nous cette année. Cela est une bonne chose si
nous voulons que tous les athlètes de toutes les différentes organisations
concourent dans une seule et forte équipe.
LM : Si tu
devais donner un conseil à un compétiteur, quel serait-il ?
JT : Vous
devez être à l'écoute de votre corps. Beaucoup trop de personnes se
surentraînent. Je pense qu'il est très important de noter tout ce que vous
fêtes lors de tous vos entraînements.
LM :
Quelles sont les personnes que tu voudrais remercier avant de terminer ?
JT : Je
voudrais remercier la personne la plus formidable au monde, l'homme avec qui je
suis mariée. Il est un très bon entraîneur. Je voudrais aussi remercier ma
famille qui vient à toutes mes compétitions ainsi que mes amis. Mon école
m'encourage aussi beaucoup dans mes performances. Et, bien sûr, mon sponsor
Sportpharma.
TRAINING
réalisée
par Avi Silverberg pour Mystrengthbook
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