SUZANNE (SIOUX-Z) HARTWIG-GARY
Une championne américaine en catégories 48 kg et 52 kg ... Toujours classée dans les 7 premières aux Mondes IPF de powerlifting durant ces 6 dernières années, elle obtient la consécration en remportant le titre en 2003 ...
CHAMPIONNE DU MONDE DE
POWERLIFTING OPEN - 52 kg IPF : 2003
CHAMPIONNE DU MONDE DE
POWERLIFTING OPEN - 48 kg WDFPF : 1993
CHAMPIONNE DU MONDE DE
POWERLIFTING MASTER 1 - 52 kg IPF : 2009 2012 2013
CHAMPIONNE DU MONDE DE
POWERLIFTING MASTER 1 - 52 kg IPF : 2016 ( Raw )
CHAMPIONNE DU MONDE DE
POWERLIFTING MASTER 2 - 52 kg IPF : 2018 ( Raw )
CHAMPIONNE DU MONDE DE
POWERLIFTING MASTER 2 - 57 kg IPF : 2023 ( Raw )
3°
CHAMPIONNAT DU MONDE DE
POWERLIFTING OPEN - 52 kg IPF : 2002 2006
4°
CHAMPIONNAT DU MONDE DE
POWERLIFTING OPEN - 52 kg IPF : 2005 2011
4°
CHAMPIONNAT DU MONDE DE
POWERLIFTING OPEN - 52 kg IPF : 2014 2015 ( Raw )
5°
CHAMPIONNAT DU MONDE DE
POWERLIFTING OPEN - 52 kg IPF : 2000 2007 2008
5°
CHAMPIONNAT DU MONDE DE
POWERLIFTING OPEN - 52 kg IPF : 2017 ( Raw )
6°
CHAMPIONNAT DU MONDE DE
POWERLIFTING OPEN - 48 kg IPF : 1998
6°
CHAMPIONNAT DU MONDE DE
POWERLIFTING OPEN - 52 kg IPF : 2001 2010 2014
7°
CHAMPIONNAT DU MONDE DE
POWERLIFTING OPEN - 52 kg IPF : 2012
7°
CHAMPIONNAT DU MONDE DE
POWERLIFTING OPEN - 48 kg IPF : 1999
7° JEUX MONDIAUX DE
POWERLIFTING OPEN Division 1 IPF : 2009
9° JEUX MONDIAUX DE
POWERLIFTING OPEN Division 1 IPF : 2001
CHAMPIONNE DES ETATS UNIS
DE POWERLIFTING - 47,5 kg ADFPA : 1993
CHAMPIONNE DES ETATS UNIS
DE POWERLIFTING - 50,5 kg ADFPA : 1994
CHAMPIONNE DES ETATS UNIS
DE POWERLIFTING - 48 kg USPF : 1994
CHAMPIONNE DES ETATS UNIS
DE POWERLIFTING - 52 kg USPF : 1997
CHAMPIONNE DES ETATS
UNIS DE POWERLIFTING - 48 kg USAPL : 1999
CHAMPIONNE DES ETATS
UNIS DE POWERLIFTING - 52 kg USAPL : 2000 2001
RECORD PERSONNEL
SQUAT - 52 kg : 182,5 kg
RECORD PERSONNEL BENCHPRESS - 52 kg : 102,5 kg
RECORD PERSONNEL DEADLIFT - 52 kg : 180 kg
RECORD PERSONNEL TOTAL - 52 kg : 447,5 kg
INTERVIEW
réalisée
par Mike Lambert pour la revue Powerlifting USA
ML : Qu'est ce que cela t'a
fait de concourir aux derniers championnats américains devant tes parents et
comment te sens-tu dans ta nouvelle catégorie ( 52 kg ) ?
SH :
C'est très agréable de tirer avec ses parents présents. Je pouvais les
entendre m'encourager et ils étaient derrière moi à 100% ! Je leur dis
qu'actuellement ils doivent venir car ils me portent chance depuis la dernière
fois où ils étaient venu et où j'avais battu tous les records des Etats Unis
au squat et où je n'ai raté qu'un seul essai au soulevé de terre. Mon frère
et mes soeurs étaient présents lors de cet évènement ( à Lincold ).
Concernant la catégorie de poids ... J'ai d'abord concouru en 48 kg, surtout
dans les compétitions régionales, mais je ne veux plus m'occuper à faire des
régimes. J'ai commencé un nouvel entraînement qui me donne plus de muscle et
plus de puissance. J'ai décidé qu'il était temps de monter de catégorie
cette année, Il se peut que je redescende de catégorie l'année prochaine.
Mais c'est sûr que c'est moins stressant la nuit précédente de la
compétition quand je suis maintenant à 50 kg ...
ML :
Combien as-tu gagné de titres nationaux maintenant et quelle est la plus belle
?
SH : mes
titres nationaux :
National ADFPA 47,5 kg : 1993
Lifetime Grug Free 50,5 kg 1994
USPF Benchpress 48 kg : 1994
USPF 1997 52 kg : 1997
USAPL 48 kg : 1999 2000
USAPL 52 kg : 2001
mes compétitions internationales :
Championne du Monde WDFPF 47,5 kg : 1993
participation aux Monde IPF : 1998 1999 2000 2001
Mon premier titre national a été pour moi une surprise. Je ne
m'entraînais à cette époque que depuis 8 mois ( j'avais fait des essais en
1991 et 1992 ), je pensais pouvoir me placer dans les trois premières car il y
avait de bonnes concurrentes, mais j'avais la capacité de gagner. Cette année
a été la plus agréable car j'ai réussi mes 9 essais en battant mes records
personnels dans les trois mouvement tout en ayant encore de la marge ...
ML : De
toutes les équipes pour les mondiaux dont tu as fait partie, quelle a été la
plus dure et laquelle a été la plus agréable ?
SH : La
première année aux Monde IPF a été très dur, parce que je ne savais pas à
quoi m'attendre, mais je pense que le plus dur a été au Danemark. Nous avons
été conduit dans un hôtel qui ressemblait plus à une cabane. Quand nous
n'étions pas dans la ville, il n'y avait qu'un seul restaurant et il été
toujours plein. C'était aussi la première année que nous utilisions le
matériel d'ER Equipement en compétitions, ils ne savaient pas comment sortir
des racks et je n'arrivais à faire des squats sans toucher les montants ( mais
ne vous méprenez pas, le Danemark est très joli, les gens sont sympathiques,
et c'est agréable d'avoir une pièce pour se réunir dans un groupe d'amis
quand les chambres sont trop petites ). Il est difficile de dire quelle est la
meilleure, mais l'année dernière en Argentine c'était sympa. J'ai concouru
avec des grandes championnes, Camille D'Amato mon chiropracteur personnel était
présente avec l'équipe, les coachs ont beaucoup travaillé pour nous. J'ai
beaucoup aimé faire de la voiture sur la plage et dans les dunes, des
compétiteurs sympas, faire du tourisme à Buenos Aires et aller à un show de
Tango ...
ML : Est
ce que tu t'entraînes avec Kirk Karwoski, où est-ce qu'il t'aide quand tu
t'entraînes avec les autres championnes du Maryland ?
SH : Kirk
et moi, nous entraînons en même temps, mais je m'entraîne habituellement dans
l'autre partie de la salle avec Sandy Mobley ( membre de l'équipe US en 56 kg
). Quand je termine ma préparation pour une compétition, Kirk contrôle ma
technique pour être sûr que tout est parfait et il m'aide pour mettre la
combinaison et les bandes genoux. Je me suis toujours prise en charge au niveau
de mes entraînements depuis que je tire en compétition. J'aime prendre ce
chemin. J'ai utilisé plusieurs techniques d'entraînement de différentes
personnes, mais c'est toujours moi qui à la fin prend les décisions. Kirk est
mon oeil technique de fin.
ML : De
toutes les championnes russes qui est la plus impressionnante pour toi, penses
tu que les USA pourront être en mesure de battre la Russie pour le titre par
équipe ?
SH :
Svetlana Tesleva, la championne russe des 44 kg est la plus impressionnante :
plus de 90 kg au couché et plus de 400 kg au total ... 9 fois son poids de
corps : c'est incroyable ! Pour que nous puissions battre la Russie, il faut que
nous nous améliorons d'année en année, et je pense que l'on ne peut pas dire
que nous n'y arriverons jamais !
ML : Quel
est l'épisode le plus fou que tu as pu vivre lors d'un des banquets d'après
championnats du Monde ?
SH : Pour
l'épisode le plus délirant, je pense que Kirk et Leslie Look pourrait raconter
des histoires bien meilleures que les miennes. La chose la plus folle à
laquelle j'ai pu assister ce sont les soirées dansantes, mais si tu interroge
d'autres membres de l'équipe, ils le qualifierai de légèrement fou.
Autrement, j'ai bu plusieurs verre de vodka avec les russes, je ne suis pas une
buveuse, mais je peux dire que la vodka russe est très onctueuse.
ML : Quel
est ton meilleur type d'entraînement pour le développé couché ?
SH : Je
pense que le meilleur conseil est de travailler le haut du corps avec plus de
volume et plus souvent. Quand j'ai commencé à m'entraîner il m'arrivait de
faire du développé couché 3 à 4 fois par semaine, et mon maxi est passé à
70 kg la première année. Puis j'ai commencé à entraîner mes jambes, et
étant très occupé j'ai réduit l'entraînement du haut du corps à une fois
par semaine. Durant les 5-6 dernières années j'ai essayé beaucoup de choses,
mais j'ai passé un plateau. Kirkr pourrait dire que maintenant je travaille le
haut du corps deux fois par semaine et Larry Maile m'a fait un programme avec
plus d'exercices pour le travail du volume.
ML : Quel
est ton vin préféré, ta couleur, ton arme, ton personnage de dessin animé
... En fait qu'est ce que tu aimes vraiment ?
SH : Je
n'aime pas le vin ni les alcool, cependant je préfère un bon jus de fraise où
d'orange. Ma couleur préférée est le bleu colombia et le violet. Si je devais
choisir une arme je dirais la carabine, mais pour moi la meilleure arme est
l'intelligence. mon principal animal de dessin animé est Taz, il parait cool,
avec le vent qu'il déplace et est un peu disjoncté, je l'imagine bien faire du
powerlifting. Mes aliments préférés sont la mousse au chocolat, les cakes,
les crevettes, les coquillages, les pâtes et le poulet ...
ML :
Comment ton schéma de séries change lorsque tu commence un cycle
d'entraînement au squat pour une grosse compétition ?
SH : Les
répétitions diminuent quand les poids augmentent. Je fais le plus de
répétitions possible jusqu'à la limite de la rupture. Généralement je
termine avec des maxis des doubles répétitions.
ML : Est
ce que tu te souviens du premier jour où tu t'es entraînée avec des
poidscomment cela est arrivé ?
SH : Le
premier jour où je me suis entraîné, j'étais en 2° année d'université,
l'entraîneur d'athlétisme a voulu nous faire faire du couché et du squat pour
tester notre puissance. A ce moment je pesais environ 45 kg, et quand ils ont
demandé combien je voulais faire au squat, j'ai demandé combien avait fait la
fille la plus forte. Ils m'ont dit qu'elle avait fait 57 kg mais ils trouvaient
que c'était trop ... A la fin de l'essai j'ai réalisé 70 kg, le troisième
jour j'ai fait 90 kg au squat et 45 kg au couché. A cette époque tripler son
poids de corps au squat et couché combiné donnait droit à un tee-shirt et
l'inscription de son nom sur un mur spécial. A peu près 5 où 6 gars de
l'équipe de football ( américain ) chaque année réussissaient cette
performance, mais c'était la première fois qu'une fille y arrivait et ils ne
savaient pas quoi faire. Ils ont réalisé un mur pour les filles l'année de
l'obtention de mon diplôme, peut être que maintenant que je triple mon poids
au squat seul il pourrait me rajouter sur le mur ... Je n'ai plus poussé
ensuite, seulement lors des trois derniers mois de l'université. L'été
précédent un ami, avec qui j'ai fait un circuit training, a intégré le SDSU
( South Dakota State U ) et l'équipe de powerlifting et m'a dit que je pouvais
le faire aussi. J'ai déménagé avec lui et à la fin du semestre, après 6
semaines d'entraînement j'ai fait 3 compétitions ... La première j'ai fait
92,5, 47,5 et 92,5 et trois semaines après j'ai fait 102,5 55 et 112,5.
J'étais accro et j'ai décidé de continuer à tirer et de concourir aux
nationaux.
ML :
Quels ont été les premiers mots que Kirk t'a dit et ce qu'on a dit à la salle
?
SH : Les
premiers mots ont sûrement été : Bonjour. Nous avons été présenté par
Bert Wagner à la salle. Je suis désolé de te décevoir. Nous nous sommes fait
des amis, Je peux te raconter les premiers compliments que m'a fait Kirk et ses
amis : que j'étais phatt, que mes jambes étaient à vomir, et que je
paraissais énorme. Venant du Sud du Dakota tout cela me semblait comme des
insultes, mais ils m'ont expliqué que dans le monde du powerlifting
c'était des compliments.
ML : S'il
te reste un essai au soulevé de terre au championnat du monde pour gagner et
qu'il faut que tu réalises un record personnel exceptionnel, mais tu sais que
tu peux faire cela avec un produit interdit, indétectable au contrôle
antidopage mais qui te laisse que 3 ans à vivre que ferais tu ?
SH :
Aucun doute, j'adore pousser, j'adore gagner, mais j'aime réellement la vie et
j'ai trop de belles choses à faire que de mourir dans trois ans. Aussi, la
victoire pour moi sonnerait creux si je savais que je l'avais eu grâce à des
produits.
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