BENOIT CAROLE
Un champion français qui pousse en 93 kg ...
POWERLIFTING PALMARES
6° CHAMPIONNAT D'EUROPE OPEN - 105 kg EPF : 2017 ( Raw )
3° DE LA COUPE DE L'EUROPE DE L'OUEST - 93 kg EPF : 2013
CHAMPION DE FRANCE OPEN - 105 kg FFForce : 2018 2019 ( Raw )
VICE-CHAMPION DE FRANCE OPEN - 93 kg
FFHMFAC : 2013 2014
VICE-CHAMPION DE FRANCE OPEN - 105 kg
FFHMFAC : 2015 ( Raw )
VICE-CHAMPION DE FRANCE OPEN - 105 kg
FFForce : 2017 ( Raw )
6° CHAMPIONNAT DE FRANCE OPEN - 105 kg
FFForce : 2016 ( Raw )
4° CHAMPIONNAT DE FRANCE BENCHPRESS OPEN - 105 kg
FFHMFAC : 2015 ( Raw )
RECORD PERSONNEL SQUAT - 93 kg : 330 kg
RECORD PERSONNEL BENCHPRESS - 93 kg : 200 kg
RECORD PERSONNEL BENCHPRESS - 105 kg : 208 kg
RECORD PERSONNEL DEADLIFT - 93 kg : 310
kg
RECORD PERSONNEL TOTAL - 93 kg : 830 kg
PHOTOS GALLERY
INTERVIEW ( interview réalisée par le site internet PowerliftingMag en Mars 2017 )
PM
: Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore . Que
faisais-tu comme sport auparavant ? A quelle occasion as-tu connu la
FA, et pourquoi avoir débuté?
BC
: Bonjour, c’est un plaisir pour moi de partager avec PowerliftingMag.
Je suis Benoît Carole. Avant je faisais du football et de l’athlétisme.
J’ai connu la
FA il y a 8 ans par rapport à un champion de France qui est de
Martinique, Pierre Emmanuel JOS. Je l’ai rencontré à la salle lorsque
je faisais du renforcement musculaire pour le football. Il m’a
remarqué, du fait de mes capacités physiques et m’a proposé de faire
une compétition de FA (premier pas).
Après avoir
fait quelques compétitions, je me suis rendu compte que cela me
plaisait. J’ai été champion de Martinique, puis 2 ans après je me suis
retrouvé en France. Mon premier club était Lavaillante Haltérophilie.
J’ai fait ma première compétition où je suis arrivé jusqu’aux Régions
(je tirais sans matériel). Puis je suis allé un an à Paris, mon club
était vers St Denis. Un de mes amis (Allan PEETERS) m’a présenté son
père qui était sur Bordeaux. Je suis donc allé à Bordeaux,
J’y ai
préparé les championnats de France avec André PEETERS où j’ai terminé
deuxième pour ma première année en équipé. J’ai donc signé à l’ASPOM
Bordeaux, après j’ai fait les championnats d’Europe de l’Ouest ou j’ai
terminé troisième.
PM
: Super l’idée de la Team BlackWolf ! Comment est-elle née?
Raconte-nous en un peu plus à son sujet et comment en envisages-tu le
futur?
BC
: Team BlackWolf vient en premier lieu de mon surnom qui est Alpha
(pour désigner un meneur). De plus, j’aime bien les loups, et je suis
noir.
La team
BlackWolf ne réunit pas que des personnes de la force athlétique, elle
comprend des sportifs d’autres sports et même ceux qui n’en font pas.
L’idée est de montrer que c’est une belle discipline. Par exemple, même
Benjamin HENNEQUIN qui a participé plusieurs fois aux J.O en
haltérophilie se plait dans la FA.
Cette année :
2 athlètes de la team participent aux championnats de France Master,
5 au championnat de France Open
et 3 au championnat de France Junior.
L’objectif
étant de se faire plaisir sur ces différentes compétitions et bien sûr
d’avoir les meilleurs résultats possibles. Cette année nous avons une
bonne équipe et nous avons la chance d’être entraînés par André PEETERS
qui est revenu sur Bordeaux.
Pour l’avenir j’espère voir le groupe s’agrandir et progresser.
PM : Comment avance ta préparation pour l’Europe du 11 au 19 mars 2017 au Danemark ? Un secret pour évacuer la pression ?
BC
: Concernant ma préparation pour le championnat d’Europe, les objectifs
que nous avions fixés ont été atteints il ne reste plus qu’à attendre
et espérer être en forme le jour J.
Je n’ai pas
de secret en particulier, j’essaye juste de faire comme si il
s’agissait d’un entrainement avec plus d’adrénaline et aussi j’écoute
de la musique pour évacuer.
Le point
important pour la motivation, c’est l’ambiance. Plus il y a du monde et
de la musique mieux c’est (un show à l’américaine quoi). Ceux qui
étaient là aux régions de Nouvelle Aquitaine comprendront.
PM : Comment allies-tu ta préparation, ton boulot et ta vie personnelle?
BC
: Cette année, une semaine avant les compétitions, j’arrête de
travailler pour mieux récupérer, car je travaille dans le monde de la
nuit. Mes entraînements sont adaptés par rapport à mes jours de travail.
Cette année j’ai la chance d’avoir un entraîneur qui sait gérer ma planification et est à l’écoute de mon état de forme.
PM : A ton avis pourquoi notre sport est-il si méconnu? Tu as des recettes pour faire bouger les choses ?
BC : A mon avis il s’agit d’une part d’un manque de communication, mais aussi un manque d’ouverture d’esprit.
Ce serait
bien d’avoir un direct lors des grandes compétitions nationales comme
les Championnats de France, et peut être des récompenses pour attirer
et motiver plus de monde.
PM : Un grand merci à Benoît qui a pris le temps de nous répondre et un grand “merde” pour les Europe !
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